Genre : Roman amour-fantastique pour ados
Résumé : Mia a dix-sept ans, un petit ami que toutes ses copines lui envient, des parents un peu excentriques mais sympas, un petit frère craquant, et la musique occupe le reste de sa vie. Et puis...Et puis vient l'accident de voiture. Désormais seule au monde, Mia a sombré dans un profond coma. Où elle découvre deux choses stupéfiantes : d'abord, elle entend tout ce qu'on dit autour de son lit d'hôpital. Ensuite, elle a une journée seulement pour choisir entre vivre et mourir. C'est à elle de décider. Un choix terrible quand on a dix-sept ans.
Mon avis : Je n'ai tellement pas aimé ce livre que je n'ai même pas envie d'en faire la critique.Mais je vais quand même la faire, des fois que ça sauve quelques personnes de l'idée de le lire.
Le mot "critique" est ici tout à fait adapté, puisque je n'ai absolument rien de positif à dire. Tout m'a gonflé.
Commençons par le livre en lui-même, avant même de l'ouvrir. Je voudrais bien savoir qui de l'éditeur, de l'auteur ou de l'agent s'est arrangé pour avoir en critique des comparaisons avec la saga Twilight. Mis à part le côté "roman pour ados" et l'âge de l'héroïne, il n'y en a absolument aucun. Si ce sont pour eux des raisons suffisantes, alors tous les romans pour ados ressemblent à Twilight.
Dans "Si je reste", aucune action. Quand je dis aucune, c'est aucune, ce n'est pas une façon de parler. Même l'accident de voiture, qui devrait pourtant en être une sacrée, est tellement mal décrit, qu'il m'a fait autant d'effet que quand elle nous parle de son violoncelle.
Je ne demande pas à avoir de l'action dans tout ce que je lis, loin de là, mais encore faut-il que la parlote qui reste soit intéressante. Les personnages sont creux, pas assez développés, ce sont des caricatures.
Même le scénario de l'accident de voiture -qui, je le reconnais, aurait pu déboucher sur des réflexions intéressantes- n'est rien d'autre pour moi qu'une autre version de "Et si c'était vrai" de Marc Lévy.
Dans "Si je reste", aucune interrogation sur la mort, aucune réflexion philosophique sur la perte des êtres chers, le deuil, le passage de la vie à la mort. Finalement, je dirais que ce roman est une arnaque : d'après la quatrième de couverture, on a l'impression que Mia va avoir à faire face à des choix terribles, que tout va se bousculer dans sa tête, qu'on va souffrir avec elle..etc.. Mais pas du tout. Les moments où elle se voit sur son lit d'hôpital sont rares finalement, et tout le reste du bouquin est comblé par des moments (barbants) de sa vie qu'elle se remémore, dont on se fiche royalement et qui, en plus, ont l'air de n'avoir aucun rapport avec le choix qu'elle a à faire.
Bref, j'ai vraiment eu l'impression de perdre du temps en lisant ça, et je vous le déconseille. Quand je pense qu'ils vont en faire un film, ça me désole.
Vite vite, passons à une autre lecture.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Jeudi 4 février 2010 à 17:00
Lundi 1er février 2010 à 12:40
Genre : Roman d'amour étranger.
Résumé : Désirée, bibliothécaire et citadine, vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Elle se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune.
Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières depuis la mort de ses parents. Il se rend très souvent sur leur tombe.
Un jour, un sourire éclate simultanément sur les lèvres de Désirée et de Benny, et ils en restent tous deux éblouis. C'est le début d'une passion dévorante.
Mon avis : Pour une passion dévorante, c'en est une ! Le genre d'histoire où chacun sait qu'il n'y a aucun avenir pour le couple, mais où ils continuent à s'accrocher, à y croire, à essayer de changer l'autre.
Il n'y a pas deux personnes moins faites pour aller ensemble que Désirée et Benny, et ce que je trouve incroyable -et je pense que c'est valable pour beaucoup de couples dans la vie- c'est qu'il suffirait que chacun fasse quelques concessions pour que ça fonctionne à merveille.
Cette histoire est romantique, passionnée et tendre, mais je la trouve également pathétique pour cette raison. Laisser passer une chance dingue de bonheur parce que l'âme soeur qu'on rencontre a une vie différente de la nôtre, oui, je trouve ça pathétique. Si tout le monde s'enfermait dans ses certitudes sans faire l'effort de partager au moins un peu les passions de l'autre, je pense que très peu de couples tiendraient la route.
Néanmoins, j'ai trouvé ce roman très agréable à lire, ses personnages attachants (surtout Benny), et sa fin assez originale et optimiste. L'idée que Benny et Désirée nous racontent chaque épisode chacun leur tour est géniale, et prouve très bien que les chocs des cultures sont toujours d'actualité, et encore pour longtemps.
Résumé : Désirée, bibliothécaire et citadine, vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Elle se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune.
Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières depuis la mort de ses parents. Il se rend très souvent sur leur tombe.
Un jour, un sourire éclate simultanément sur les lèvres de Désirée et de Benny, et ils en restent tous deux éblouis. C'est le début d'une passion dévorante.
Mon avis : Pour une passion dévorante, c'en est une ! Le genre d'histoire où chacun sait qu'il n'y a aucun avenir pour le couple, mais où ils continuent à s'accrocher, à y croire, à essayer de changer l'autre.
Il n'y a pas deux personnes moins faites pour aller ensemble que Désirée et Benny, et ce que je trouve incroyable -et je pense que c'est valable pour beaucoup de couples dans la vie- c'est qu'il suffirait que chacun fasse quelques concessions pour que ça fonctionne à merveille.
Cette histoire est romantique, passionnée et tendre, mais je la trouve également pathétique pour cette raison. Laisser passer une chance dingue de bonheur parce que l'âme soeur qu'on rencontre a une vie différente de la nôtre, oui, je trouve ça pathétique. Si tout le monde s'enfermait dans ses certitudes sans faire l'effort de partager au moins un peu les passions de l'autre, je pense que très peu de couples tiendraient la route.
Néanmoins, j'ai trouvé ce roman très agréable à lire, ses personnages attachants (surtout Benny), et sa fin assez originale et optimiste. L'idée que Benny et Désirée nous racontent chaque épisode chacun leur tour est géniale, et prouve très bien que les chocs des cultures sont toujours d'actualité, et encore pour longtemps.
Mercredi 20 janvier 2010 à 16:02
Genre : Recueil de nouvelles
Résumé : Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent.
Mon avis : Il me semble que j'avais déjà lu ce livre il y a quelques années, mais je n'en étais pas certaine, donc je me suis (re?)lancée. Ces nouvelles sont toutes différentes, de part leurs personnages, leur histoire, leur cadre, mais elles ont toutes un point commun : l'extrême solitude d'un des protagonistes. Le style d'Anna Gavalda est simple, direct, et très agréable. Mes trois nouvelles préférées de ce recueil : "I.I.G.", "Le fait du jour" et "Pendant des années". Parce qu'elles sont dramatiques et que ça me touche plus. Mais j'ai beaucoup aimé les autres également : légères, parfois drôles, toujours censées.
J'ai particulièrement aimé l'épilogue où l'auteur nous raconte son premier rendez-vous avec un éditeur.
Résumé : Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent.
Mon avis : Il me semble que j'avais déjà lu ce livre il y a quelques années, mais je n'en étais pas certaine, donc je me suis (re?)lancée. Ces nouvelles sont toutes différentes, de part leurs personnages, leur histoire, leur cadre, mais elles ont toutes un point commun : l'extrême solitude d'un des protagonistes. Le style d'Anna Gavalda est simple, direct, et très agréable. Mes trois nouvelles préférées de ce recueil : "I.I.G.", "Le fait du jour" et "Pendant des années". Parce qu'elles sont dramatiques et que ça me touche plus. Mais j'ai beaucoup aimé les autres également : légères, parfois drôles, toujours censées.
J'ai particulièrement aimé l'épilogue où l'auteur nous raconte son premier rendez-vous avec un éditeur.
Mardi 19 janvier 2010 à 16:10
Genre : Roman d'amour épistolaire
Résumé : Lorsque l’homme qu’elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l’exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer. Depuis La Havane, New York, Venise, l’Orient Express et même Paris où s’achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S’y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l’abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l’évidence s’impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n’est autre qu’elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d’une guérison…
Mon avis : Après "Le Temps n'est rien", ce roman est mon deuxième énorme coup de coeur depuis la création de ce blog. Tout d'abord, je suis impressionnée de voir qu'un homme arrive aussi bien à se mettre dans la peau d'une femme, à nous décrire ses sentiments, ses peurs, ses regrets, ses craintes les plus intimes et les plus "féminines". Chaque mot est on ne peut plus juste. On ressent chaque émotion aussi vivement que si l'auteur parlait de nous-mêmes. Aucune femme ne peut lire ce roman sans se reconnaître dans la solitude et le désarroi qui accompagnent le départ de la personne aimée. Etre quittée pour une autre, sans doute est-ce le pire, et Philippe Besson l'a bien compris. Il a aussi compris - et il nous le décrit à merveille - que la guérison est lente et difficile, qu'il nous faut reprendre confiance en nous, réapprendre à aimer, à croire en l'homme et en l'amour. Mais surtout, il nous prouve - et j'en suis persuadée - qu'on guérit toujours de tout et de tout le monde.
En fait, j'aurais voulu écrire ce bouquin. C'est clair, c'est simple, j'en suis tombée amoureuse et je le relirai, c'est certain.
Résumé : Lorsque l’homme qu’elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l’exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer. Depuis La Havane, New York, Venise, l’Orient Express et même Paris où s’achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S’y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l’abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l’évidence s’impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n’est autre qu’elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d’une guérison…
Mon avis : Après "Le Temps n'est rien", ce roman est mon deuxième énorme coup de coeur depuis la création de ce blog. Tout d'abord, je suis impressionnée de voir qu'un homme arrive aussi bien à se mettre dans la peau d'une femme, à nous décrire ses sentiments, ses peurs, ses regrets, ses craintes les plus intimes et les plus "féminines". Chaque mot est on ne peut plus juste. On ressent chaque émotion aussi vivement que si l'auteur parlait de nous-mêmes. Aucune femme ne peut lire ce roman sans se reconnaître dans la solitude et le désarroi qui accompagnent le départ de la personne aimée. Etre quittée pour une autre, sans doute est-ce le pire, et Philippe Besson l'a bien compris. Il a aussi compris - et il nous le décrit à merveille - que la guérison est lente et difficile, qu'il nous faut reprendre confiance en nous, réapprendre à aimer, à croire en l'homme et en l'amour. Mais surtout, il nous prouve - et j'en suis persuadée - qu'on guérit toujours de tout et de tout le monde.
En fait, j'aurais voulu écrire ce bouquin. C'est clair, c'est simple, j'en suis tombée amoureuse et je le relirai, c'est certain.
Lundi 18 janvier 2010 à 17:05
Genre : Roman humour (autobiographique ?)
Résumé : Phil Dechine est un héros. Il se bat contre tout : ses proches, les objets et l'invisible. Quand son premier roman est enfin publié, c'est la révolution : journalistes, dédicaces, plateaux de télévision... Son apprentissage de la vie d'écrivain prend un air d'odyssée, ponctuée d'obstacles inconnus et souvent incompréhensibles. Comment s'en sortir sinon en continuant d'écrire ?
Mon avis : Tout le long de ma lecture, je n'ai cessé de répéter : "N'importe quoi !". Mais toujours avec le sourire parce qu'il faut l'admettre, même dans les passages les plus ridicules, c'est vraiment très drôle. Au début, on se demande qui est cet énergumène, ensuite on s'attache à lui petit à petit, et puis après, jusqu'à la fin, on a pitié de lui,on aurait envie de l'aider, de lui expliquer plein de choses, on espère qu'il va réussir.
J'aimerais bien savoir si ce roman est vraiment autobiographique ou non. Il y a beaucoup de points communs entre l'auteur et son personnage principal, notamment le titre de son premier roman publié, mais je n'en sais pas plus.
Un roman court, vite lu, distrayant, au style agréable, mais qui ne me laissera quand même pas un souvenir impérissable.
Résumé : Phil Dechine est un héros. Il se bat contre tout : ses proches, les objets et l'invisible. Quand son premier roman est enfin publié, c'est la révolution : journalistes, dédicaces, plateaux de télévision... Son apprentissage de la vie d'écrivain prend un air d'odyssée, ponctuée d'obstacles inconnus et souvent incompréhensibles. Comment s'en sortir sinon en continuant d'écrire ?
Mon avis : Tout le long de ma lecture, je n'ai cessé de répéter : "N'importe quoi !". Mais toujours avec le sourire parce qu'il faut l'admettre, même dans les passages les plus ridicules, c'est vraiment très drôle. Au début, on se demande qui est cet énergumène, ensuite on s'attache à lui petit à petit, et puis après, jusqu'à la fin, on a pitié de lui,on aurait envie de l'aider, de lui expliquer plein de choses, on espère qu'il va réussir.
J'aimerais bien savoir si ce roman est vraiment autobiographique ou non. Il y a beaucoup de points communs entre l'auteur et son personnage principal, notamment le titre de son premier roman publié, mais je n'en sais pas plus.
Un roman court, vite lu, distrayant, au style agréable, mais qui ne me laissera quand même pas un souvenir impérissable.