Genre : Roman d'amour
Résumé : "Je suis un homme ordinaire, et j'ai mené une vie ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé de tout mon cœur, de toute mon âme."
Telles sont les paroles de Noah. Allie et lui se sont connus alors qu'ils n'avaient encore que quatorze ans et depuis l'amour n'a jamais cessé de les unir. Aujourd'hui, cinquante ans plus tard, Noah veille sur Allie atteinte de la maladie d'Alzheimer. Lorsqu'elle a ressenti les premiers symptômes, elle lui a demandé de lui faire la lecture de leur propre histoire. Alors, pendant des heures, il reste auprès d'elle et lui raconte inlassablement leur bonheur. L'évocation au jour le jour de leur amour parviendra-t-il à freiner l'inexorable progression du mal qui ronge Allie ?
Mon avis : J'avais tellement entendu parler de ce roman, tellement lu de bonnes critiques, que j'avais peur d'être un peu déçue, de m'attendre à "trop" bien. Mais non. Cette histoire est magnifique, un point c'est tout. Un amour comme ça, on a beau dire, ça fait rêver tout le monde : hommes ou femmes, romantiques ou pas. Allie et Noah sont faits l'un pour l'autre, ça ne fait aucun doute, et la vie qu'ils ont eue est celle qu'on espérait pour eux depuis les premières pages.
Cette maladie est atroce. Evidemment, je n'ai pas attendu sur ce livre pour le savoir, mais je pense qu'il décrit à la perfection ce que les proches de gens atteints d'Alzheimer doivent ressentir. Prendre soin de la personne qu'on a aimé toute sa vie, qu'on connaît mieux que quiconque, et l'entendre nous demander qui on est comme si elle ne nous avait jamais vu de sa vie, ça doit être horrible. Et même si la magie opère pour Allie (au moins un peu), on est bien conscients que dans la "vraie vie", il n'y a pas de solution, pas de remède miracle, et la maladie continue inexorablement son chemin.
Si je devais être déçue au moins sur un détail, ce serait pour la fin. Pas pour le dénouement en lui-même, mais je n'aime pas trop en général quand l'auteur nous laisse deviner tout seul ce qui va arriver ensuite. Et là, même si on sait bien qu'Allie et Noah vont finir malgré tout par mourir, j'aurais préféré que Nicholas Sparks aille au bout, nous décrive la dernière scène sur laquelle il s'arrête, et nous dise, pourquoi pas dans un court épilogue, combien de temps après ils sont morts, à quel âge, lequel est mort en premier, que sont devenus leurs enfants.
Mais bon, ce n'est qu'un détail, et je reste malgré tout sur une magnifique impression. Je vais m'empresser de regarder le film.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Mercredi 13 janvier 2010 à 10:56
Lundi 11 janvier 2010 à 10:58
Genre : Roman d'amour
Résumé : (extrait de mon choix) : Ne réinvente-t-on pas tout sans cesse dans l'espoir fou de donner du sens aux instants détachés et flottants de notre vie ?
Mon avis : Mon premier réflexe, un peu bête certes, au bout de quelques pages, a été de me dire : "Qu'est-ce que c'est que cette nana qui nous parle comme si de rien n'était d'un mec qu'elle aime en secret depuis des années alors qu'elle est mariée et qu'elle a un enfant ?" Surtout que le mari, elle ne nous en parle pas du tout. On ne sait rien de lui, et ça donne vraiment l'impression qu'elle s'en fout royalement.
Et puis, finalement, au fil des pages, comment ne pas se laisser emporter par son histoire et ses sentiments ? Comment ne pas se mettre à sa place, et se dire que certaines personnes gâchent peut-être leur vie en laissant filer LE grand amour, le seul, l'unique, celui qu'on ne rencontre qu'une
fois dans son existence.
Ces réflexions peuvent paraître faciles, déjà vues mille fois, analysées des millions de fois, mais moi ça m'a vraiment touchée, parce que c'est toujours ce qui m'a fait peur : arriver à la fin de ma vie et me dire que j'ai fait le mauvais choix, que j'ai peut-être laissé filer une chance de bonheur absolu, et me dire que finalement, mon seul espoir serait d'avoir le droit de revivre une deuxième vie. J'ai toujours vécu (même si je suis encore jeune) en gardant ça en tête. Tant pis si on fait des erreurs, si on a des remords, si on va trop loin, si on fait du mal autour de soi : le principal, c'est d'avoir essayé, d'y avoir cru, d'avoir aimé, et à chaque histoire, de s'être dit que ça pouvait être l'histoire de notre vie.
Résumé : (extrait de mon choix) : Ne réinvente-t-on pas tout sans cesse dans l'espoir fou de donner du sens aux instants détachés et flottants de notre vie ?
Mon avis : Mon premier réflexe, un peu bête certes, au bout de quelques pages, a été de me dire : "Qu'est-ce que c'est que cette nana qui nous parle comme si de rien n'était d'un mec qu'elle aime en secret depuis des années alors qu'elle est mariée et qu'elle a un enfant ?" Surtout que le mari, elle ne nous en parle pas du tout. On ne sait rien de lui, et ça donne vraiment l'impression qu'elle s'en fout royalement.
Et puis, finalement, au fil des pages, comment ne pas se laisser emporter par son histoire et ses sentiments ? Comment ne pas se mettre à sa place, et se dire que certaines personnes gâchent peut-être leur vie en laissant filer LE grand amour, le seul, l'unique, celui qu'on ne rencontre qu'une
fois dans son existence.
Ces réflexions peuvent paraître faciles, déjà vues mille fois, analysées des millions de fois, mais moi ça m'a vraiment touchée, parce que c'est toujours ce qui m'a fait peur : arriver à la fin de ma vie et me dire que j'ai fait le mauvais choix, que j'ai peut-être laissé filer une chance de bonheur absolu, et me dire que finalement, mon seul espoir serait d'avoir le droit de revivre une deuxième vie. J'ai toujours vécu (même si je suis encore jeune) en gardant ça en tête. Tant pis si on fait des erreurs, si on a des remords, si on va trop loin, si on fait du mal autour de soi : le principal, c'est d'avoir essayé, d'y avoir cru, d'avoir aimé, et à chaque histoire, de s'être dit que ça pouvait être l'histoire de notre vie.
Mercredi 6 janvier 2010 à 11:58
Genre : Roman du XXème siècle.
Résumé : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.
Mon avis : J'avais fait la critique de ce roman, et puis mon ordi a planté, et tout a disparu. Et le pire, c'est que j'ai détesté ce bouquin, donc je n'ai vraiment aucune envie de la refaire tout bien comme la première fois avec des arguments, des exemples et tout et tout.
En bref, c'est très long, ennuyeux, lent, monotone. L'auteur a réussi à me faire détester tout ce dont elle a voulu parler : les personnages, les paysages, la ville de La Hague, les oiseaux... L'intrigue censée être la principale et que je trouve bonne dans l'idée, donne l'impression d'avoir été reléguée au second plan, passant bien après toutes ces descriptions répétitives et pénibles. J'ai fini assez rapidement ces 524 pages que je n'appréciais pourtant pas, pressée de voir quel truc énorme il allait se passer dans les dernières pages pour rattraper cette moitié de roman longue et quasi inutile. Mais non, ça finit aussi platement que ça a commencé.
Quelques belles phrases quand la narratrice repense à son mari perdu. Sinon, c'est comme si j'avais déjà tout zappé.
Résumé : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.
Mon avis : J'avais fait la critique de ce roman, et puis mon ordi a planté, et tout a disparu. Et le pire, c'est que j'ai détesté ce bouquin, donc je n'ai vraiment aucune envie de la refaire tout bien comme la première fois avec des arguments, des exemples et tout et tout.
En bref, c'est très long, ennuyeux, lent, monotone. L'auteur a réussi à me faire détester tout ce dont elle a voulu parler : les personnages, les paysages, la ville de La Hague, les oiseaux... L'intrigue censée être la principale et que je trouve bonne dans l'idée, donne l'impression d'avoir été reléguée au second plan, passant bien après toutes ces descriptions répétitives et pénibles. J'ai fini assez rapidement ces 524 pages que je n'appréciais pourtant pas, pressée de voir quel truc énorme il allait se passer dans les dernières pages pour rattraper cette moitié de roman longue et quasi inutile. Mais non, ça finit aussi platement que ça a commencé.
Quelques belles phrases quand la narratrice repense à son mari perdu. Sinon, c'est comme si j'avais déjà tout zappé.
Dimanche 27 décembre 2009 à 19:29
Genre : Recueil de nouvelles
Résumé : "Musique pour Caméléons" réunit une gamme étonnamment variée de textes, depuis les plus courts jusqu'aux plus longs, tel le terrible "Cercueils sur mesure", véritable roman ramassé sur quatre-vingts pages, aboutissement d'une technique littéraire longuement mûrie.
Mon avis : Ce recueil est divisé en trois parties.
La première, "Musique pour caméléons" comporte six nouvelles assez courtes que je n'ai pas plus appréciées que ça. Le style est génial et les personnages terriblement bien décrits, mais il n'y a ni début ni fin. C'est plus ce que j'appelle des "tranches de vie", et celles-ci sont un peu vieillottes, mais pas mal.
La deuxième partie, "Cercueils sur mesure", est un récit tiré de l'histoire vraie d'une série de meurtres aux Etats-Unis. Truman Capote avait à l'époque beaucoup de relations dans la police de part son métier de journaliste, et il a en quelque sorte enquêté de son côté avec un ami sur cette affaire. J'ai adoré le style très "enquête" donné à ce récit, et le fait de savoir à l'avance que cette histoire est véridique rajoute beaucoup de suspens, d'interrogations et d'appréhension. Seul bémol : on ne sait pas comment cette histoire a fini, si le meurtrier a été arrêté ou pas, je trouve ça très dommage.
La troisième et dernière partie, "Portraits-Conversations", comporte sept petits récits que j'ai adorés. Ils sont autobiographiques, puisque ce sont tous de petites choses que Truman Capote avait griffonnées au long des années : discussions avec des amis, dont des célébrités, anecdotes sur sa vie, sur son métier, sur des gens proches de lui... J'ai vraiment beaucoup apprécié tous ces récits : authentiques, vrais, frais, spontanés, fluides.
J'avais envie de lire du Truman Capote depuis longtemps, et même si j'ai beaucoup aimé ce recueil dans l'ensemble, je pense que j'aurais dû commencer par un roman. Malgré tout, je ne suis absolument pas déçue, et je suis sans conteste tombée amoureuse de son style.
Résumé : "Musique pour Caméléons" réunit une gamme étonnamment variée de textes, depuis les plus courts jusqu'aux plus longs, tel le terrible "Cercueils sur mesure", véritable roman ramassé sur quatre-vingts pages, aboutissement d'une technique littéraire longuement mûrie.
Mon avis : Ce recueil est divisé en trois parties.
La première, "Musique pour caméléons" comporte six nouvelles assez courtes que je n'ai pas plus appréciées que ça. Le style est génial et les personnages terriblement bien décrits, mais il n'y a ni début ni fin. C'est plus ce que j'appelle des "tranches de vie", et celles-ci sont un peu vieillottes, mais pas mal.
La deuxième partie, "Cercueils sur mesure", est un récit tiré de l'histoire vraie d'une série de meurtres aux Etats-Unis. Truman Capote avait à l'époque beaucoup de relations dans la police de part son métier de journaliste, et il a en quelque sorte enquêté de son côté avec un ami sur cette affaire. J'ai adoré le style très "enquête" donné à ce récit, et le fait de savoir à l'avance que cette histoire est véridique rajoute beaucoup de suspens, d'interrogations et d'appréhension. Seul bémol : on ne sait pas comment cette histoire a fini, si le meurtrier a été arrêté ou pas, je trouve ça très dommage.
La troisième et dernière partie, "Portraits-Conversations", comporte sept petits récits que j'ai adorés. Ils sont autobiographiques, puisque ce sont tous de petites choses que Truman Capote avait griffonnées au long des années : discussions avec des amis, dont des célébrités, anecdotes sur sa vie, sur son métier, sur des gens proches de lui... J'ai vraiment beaucoup apprécié tous ces récits : authentiques, vrais, frais, spontanés, fluides.
J'avais envie de lire du Truman Capote depuis longtemps, et même si j'ai beaucoup aimé ce recueil dans l'ensemble, je pense que j'aurais dû commencer par un roman. Malgré tout, je ne suis absolument pas déçue, et je suis sans conteste tombée amoureuse de son style.
Dimanche 27 décembre 2009 à 19:18
Genre : Recueil de nouvelles, Dictionnaire
Résumé : Réunir tous les savoirs de son époque, telle a été l'ambition du professeur Edmond Wells. Mêlant science et spiritualité, physique quantique et recettes de cuisine, ce savant singulier et solitaire a accumulé tout au long de sa vie des informations étonnantes. Un seul point commun à tous ces textes : donner à réfléchir, "faire pétiller les neurones". Le professeur Edmond Wells était un homme plein d'humour qui accordait une grande importance à la notion de paradoxe. Mais de tous les paradoxes, le plus étonnant est certainement le statut même de ce personnage puisqu'il n'est, on le sait maintenant, que le fruit de l'imagination fertile de Bernard Werber.
Mon avis : Il y a longtemps que je voulais lire du Bernard Werber, et n'ayant pas envie en ce moment de me lancer dans une de ses trilogies, j'ai choisi un roman unique, et attirée par la couverture que je trouve magnifique, me voici avec "L'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu" entre les mains.
Pour un premier bouquin de cet auteur, je n'ai peut-être pas fait le bon choix : celui-ci n'est qu'une compilation d'anecdotes, de petites histoires réelles, ou drôles, de faits historiques, de vérités scientifiques, ou de recettes de cuisine. Il y a des choses très intéressantes, comme les particularités des punaises que j'ai trouvées extraordinaires, mais bon, sans plus.
Je ne suis pas découragée pour autant, je me lancerai certainement un jour dans son cycle des fourmis ou dans celui des dieux, qui me fait un peu plus envie.
Résumé : Réunir tous les savoirs de son époque, telle a été l'ambition du professeur Edmond Wells. Mêlant science et spiritualité, physique quantique et recettes de cuisine, ce savant singulier et solitaire a accumulé tout au long de sa vie des informations étonnantes. Un seul point commun à tous ces textes : donner à réfléchir, "faire pétiller les neurones". Le professeur Edmond Wells était un homme plein d'humour qui accordait une grande importance à la notion de paradoxe. Mais de tous les paradoxes, le plus étonnant est certainement le statut même de ce personnage puisqu'il n'est, on le sait maintenant, que le fruit de l'imagination fertile de Bernard Werber.
Mon avis : Il y a longtemps que je voulais lire du Bernard Werber, et n'ayant pas envie en ce moment de me lancer dans une de ses trilogies, j'ai choisi un roman unique, et attirée par la couverture que je trouve magnifique, me voici avec "L'Encyclopédie du Savoir relatif et absolu" entre les mains.
Pour un premier bouquin de cet auteur, je n'ai peut-être pas fait le bon choix : celui-ci n'est qu'une compilation d'anecdotes, de petites histoires réelles, ou drôles, de faits historiques, de vérités scientifiques, ou de recettes de cuisine. Il y a des choses très intéressantes, comme les particularités des punaises que j'ai trouvées extraordinaires, mais bon, sans plus.
Je ne suis pas découragée pour autant, je me lancerai certainement un jour dans son cycle des fourmis ou dans celui des dieux, qui me fait un peu plus envie.