http://book-emissaire.cowblog.fr/images/3892medium.jpgGenre : Roman du XXème siècle.


Résumé : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.


Mon avis : J'avais fait la critique de ce roman, et puis mon ordi a planté, et tout a disparu. Et le pire, c'est que j'ai détesté ce bouquin, donc je n'ai vraiment aucune envie de la refaire tout bien comme la première fois avec des arguments, des exemples et tout et tout.
En bref, c'est très long, ennuyeux, lent, monotone. L'auteur a réussi à me faire détester tout ce dont elle a voulu parler : les personnages, les paysages, la ville de La Hague, les oiseaux... L'intrigue censée être la principale et que je trouve bonne dans l'idée, donne l'impression d'avoir été reléguée au second plan, passant bien après toutes ces descriptions répétitives et pénibles. J'ai fini assez rapidement ces 524 pages que je n'appréciais pourtant pas, pressée de voir quel truc énorme il allait se passer dans les dernières pages pour rattraper cette moitié de roman longue et quasi inutile. Mais non, ça finit aussi platement que ça a commencé.
Quelques belles phrases quand la narratrice repense à son mari perdu. Sinon, c'est comme si j'avais déjà tout zappé.