Genre : Thriller
Résumé : Ce dimanche-là, Annie, agent immobilier de trente-deux ans, avait prévu de vendre une maison grâce à une journée portes ouvertes. Mais son dernier client, un homme qui prétend s'appeler David, la fait monter de force dans sa camionnette. Annie vient d'être enlevée. Son ravisseur l'emmène au coeur de la forêt et l'emprisonne dans une cabane. Son calvaire va commencer.
Annie va tout nous dévoiler, dans les plus atroces détails. Viennent alors l'enquête policière et les questions : qui est véritablement David ? Son acte était-il commandité ? L'horrible vérité dépasse tout ce qu'on aurait pu imaginer...
Mon avis : J'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman, en tout cas les trois premiers quarts. Ce que j'ai préféré dans ce bouquin, c'est la façon dont l'histoire est racontée ; en effet, le lecteur est la psy de la narratrice, qui nous raconte, séance après séance, le calvaire de son enlèvement et de sa séquestration. Cela donne une impression d'intimité et de proximité tout à fait adaptée à l'intrigue et à son ambiance. Contrairement à ce qu'indique la quatrième de couverture, Annie a été séquestrée presque un an, et non pas deux. Ce qui n'enlève rien à l'horreur de ce qu'elle a vécu, à l'angoisse et à la solitude auxquelles elle a été confrontée. L'analyse psychologique du ravisseur est très bien travaillée, profonde et dérangeante. Chaque détail est parfaitement imaginé : l'esprit bunker du chalet, le planning des journées, et la façon dont il voit l'avenir avec sa captive. On souffre vraiment avec Annie, lors de chaque rituel, de chaque viol, de chaque repas, jusqu'au pire...
Le dernier quart du roman m'a moins plu, parce qu'il s'agit de l'enquête une fois qu'Annie est sortie de son cauchemar, et j'ai trouvé cette partie moins bien traitée. Déjà, elle est moins originale, puisque c'est une enquête de police assez classique, comme on en voit dans la plupart des romans policiers. Mais je l'ai trouvée surtout un peu bâclée comparée à la précision des descriptions et à l'importance du côté psychologique de la première partie. J'ai même trouvé certaines incohérences, et des choses un peu "grosses" pour une enquête. Mais bon, les personnages restent agréables, bien traités, et le dénouement ne m'a pas trop déçue, donc je reste sur une bonne impression.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Samedi 19 mars 2011 à 14:52
Samedi 19 mars 2011 à 14:38
Genre : Policier français
Résumé : Août 2003. Le cauchemar recommence. Trois femmes retrouvées à leur domicile parisien, entravées, le visage lacéré à coups de miroirs brisés. Sur leurs corps nus, un morceau de papier reprenant une phrase de l'Ecclésiaste. Trois meurtres en tout point identiques à une autre série remontant à quelques mois. Mais dont l'auteur a déjà été arrêté... Erreur judiciaire, mimétisme, complot ? Dans la touffeur de la canicule d'août 2003, les pistes s'ouvrent et se referment. Un élément, quelque part, a forcément échappé aux policiers. Une évidence juste là, sous leurs yeux, de l'autre côté du miroir...
Mon avis : En général, je ne suis pas très fan des écrivains français (ni des films français d'ailleurs), et j'étais un peu sceptique en le commençant. Mais j'ai été très agréablement surprise par ce roman.
Le ton est sérieux, on a l'impression de lire un vrai rapport d'enquête de police. Les passages sentimentaux ou intimes sont très rares, voire inexistants, on est complètement immergés dans les investigations de Ludovic Mistral et de ses hommes.
L'enquête est vraiment très très intéressante. Le côté psychologique est très prenant, mystérieux et vraiment captivant. Je pense qu'il faut avoir lu le précédent roman de Jean-Marc Souvira pour comprendre l'état dans lequel il est, et aussi la relation qui le lie à Jacques Thévenot, le psychiatre, mais cela n'empêche pas du tout la bonne compréhension de ce très bon roman policier, digne des plus grands auteurs américains.
Cela fait un peu bizarre de revivre cette fameuse canicule de 2003, surtout vue par les policiers et pompiers qui ont passé leur été à trouver les cadavres de personnes âgées. J'avais oublié à quel point on avait eu chaud cet été-là, mais M. Souvira me l'a bien rappelé !
Bref, un très bon polar, des personnages intéressants, une enquête palpitante qu'on a du mal à lâcher avant la fin, et un dénouement magistral : je vous le conseille !
Résumé : Août 2003. Le cauchemar recommence. Trois femmes retrouvées à leur domicile parisien, entravées, le visage lacéré à coups de miroirs brisés. Sur leurs corps nus, un morceau de papier reprenant une phrase de l'Ecclésiaste. Trois meurtres en tout point identiques à une autre série remontant à quelques mois. Mais dont l'auteur a déjà été arrêté... Erreur judiciaire, mimétisme, complot ? Dans la touffeur de la canicule d'août 2003, les pistes s'ouvrent et se referment. Un élément, quelque part, a forcément échappé aux policiers. Une évidence juste là, sous leurs yeux, de l'autre côté du miroir...
Mon avis : En général, je ne suis pas très fan des écrivains français (ni des films français d'ailleurs), et j'étais un peu sceptique en le commençant. Mais j'ai été très agréablement surprise par ce roman.
Le ton est sérieux, on a l'impression de lire un vrai rapport d'enquête de police. Les passages sentimentaux ou intimes sont très rares, voire inexistants, on est complètement immergés dans les investigations de Ludovic Mistral et de ses hommes.
L'enquête est vraiment très très intéressante. Le côté psychologique est très prenant, mystérieux et vraiment captivant. Je pense qu'il faut avoir lu le précédent roman de Jean-Marc Souvira pour comprendre l'état dans lequel il est, et aussi la relation qui le lie à Jacques Thévenot, le psychiatre, mais cela n'empêche pas du tout la bonne compréhension de ce très bon roman policier, digne des plus grands auteurs américains.
Cela fait un peu bizarre de revivre cette fameuse canicule de 2003, surtout vue par les policiers et pompiers qui ont passé leur été à trouver les cadavres de personnes âgées. J'avais oublié à quel point on avait eu chaud cet été-là, mais M. Souvira me l'a bien rappelé !
Bref, un très bon polar, des personnages intéressants, une enquête palpitante qu'on a du mal à lâcher avant la fin, et un dénouement magistral : je vous le conseille !
Mercredi 16 mars 2011 à 17:18
Genre : Thriller.
Résumé : Tim Blake, père de famille divorcé, mène une vie paisible. Sydney, sa fille de 17 ans a trouvé un petit boulot d'été dans un hôtel. Ce matin-là, elle s'en va et lui promet d'être de retour pour le dîner. Mais le soir, elle ne rentre pas et ne laisse pas de message; les autres soirs non plus. La vie de Tim bascule alors dans un cauchemar...
Mon avis : J'ai acheté ce roman parce que le précédent du même auteur que j'avais lu dernièrement (Cette nuit-là) m'avait vraiment beaucoup plus. Et ç'a été concluant également avec celui-ci.
Comme pour le précédent, j'ai adoré les personnages, le rythme, l'enquête, les rebondissements étonnants. L'histoire est prenante et intéressante.
Seul regret : je ne voulais pas que Patty soit pardonnée à la fin, et j'aurais voulu avoir un chapitre supplémentaire pour les retrouvailles, un petit épilogue sympa, de fin qui finit bien !
Résumé : Tim Blake, père de famille divorcé, mène une vie paisible. Sydney, sa fille de 17 ans a trouvé un petit boulot d'été dans un hôtel. Ce matin-là, elle s'en va et lui promet d'être de retour pour le dîner. Mais le soir, elle ne rentre pas et ne laisse pas de message; les autres soirs non plus. La vie de Tim bascule alors dans un cauchemar...
Mon avis : J'ai acheté ce roman parce que le précédent du même auteur que j'avais lu dernièrement (Cette nuit-là) m'avait vraiment beaucoup plus. Et ç'a été concluant également avec celui-ci.
Comme pour le précédent, j'ai adoré les personnages, le rythme, l'enquête, les rebondissements étonnants. L'histoire est prenante et intéressante.
Seul regret : je ne voulais pas que Patty soit pardonnée à la fin, et j'aurais voulu avoir un chapitre supplémentaire pour les retrouvailles, un petit épilogue sympa, de fin qui finit bien !
Mercredi 16 mars 2011 à 16:54
Genre : Parodie.
Résumé : Quand Belle arrive dans son nouveau lycée, elle croise Ebouard, un geek super sexy. Après avoir été témoin de différents phénomènes (Ebouard ne touche pas à ses patates à la cantine, il la sauve d'une boule de neige qui fond sur lui !), elle est persuadée d'une chose : Ebouard est un vampire. Comment faire pour le convaincre de la mordre et de faire d'elle son amour éternel ?
Mon avis : J'ai adoré la saga Twilight, mais j'adorais aussi l'idée d'une parodie, l'idée de me moquer de mes personnages bien-aimés. Donc je me réjouissais sincèrement de lire ce petit livre.
Le titre de ce bouquin aurait dû être "abomination". Surtout, surtout, pitié, ne l'achetez pas, ne contribuez pas à enrichir cette bande d'étudiants prétentieux sans aucun talent.
Parce que oui, The Harvard Lampoon est une espèce d'association d'étudiants dont le passe-temps est de parodier des succès littéraires. Super, bonne idée, sauf quand on a un humour de merde, aucune bonne idée, et surtout, sans une once de talent. Il y avait tellement de scènes géniales à parodier, tellement de choses dont il aurait été simple de se moquer, tout en finesse. Mais non, c'est lourd, lourdingue même, pas drôle une seule seconde, et complètement débile. Absolument rien n'est intéressant, il n'y a rien à garder, sauf peut-être le titre et la couverture, mais ça, tout le monde aurait pu en avoir l'idée. Pathétique, vraiment.
Résumé : Quand Belle arrive dans son nouveau lycée, elle croise Ebouard, un geek super sexy. Après avoir été témoin de différents phénomènes (Ebouard ne touche pas à ses patates à la cantine, il la sauve d'une boule de neige qui fond sur lui !), elle est persuadée d'une chose : Ebouard est un vampire. Comment faire pour le convaincre de la mordre et de faire d'elle son amour éternel ?
Mon avis : J'ai adoré la saga Twilight, mais j'adorais aussi l'idée d'une parodie, l'idée de me moquer de mes personnages bien-aimés. Donc je me réjouissais sincèrement de lire ce petit livre.
Le titre de ce bouquin aurait dû être "abomination". Surtout, surtout, pitié, ne l'achetez pas, ne contribuez pas à enrichir cette bande d'étudiants prétentieux sans aucun talent.
Parce que oui, The Harvard Lampoon est une espèce d'association d'étudiants dont le passe-temps est de parodier des succès littéraires. Super, bonne idée, sauf quand on a un humour de merde, aucune bonne idée, et surtout, sans une once de talent. Il y avait tellement de scènes géniales à parodier, tellement de choses dont il aurait été simple de se moquer, tout en finesse. Mais non, c'est lourd, lourdingue même, pas drôle une seule seconde, et complètement débile. Absolument rien n'est intéressant, il n'y a rien à garder, sauf peut-être le titre et la couverture, mais ça, tout le monde aurait pu en avoir l'idée. Pathétique, vraiment.
Mercredi 9 mars 2011 à 16:14
Genre : Policier - Thriller - Western - Fantastique (!)
Résumé : Personne n’a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes. Ni les lecteurs du Livre sans nom, ni les habitants de Santa Mondega, l’étrange cité d’Amérique du Sud, où sommeillent toujours de terribles secrets. Alors que la ville s’apprête à fêter Halloween, le Bourbon Kid célèbre lui le dix-huitième anniversaire de son premier homicide. Il est alors loin de se douter qu’il est devenu la proie d’une agence très spéciale. Une proie particulièrement coriace, de celles qu’il ne faut pas rater, sous peine d’une impitoyable vengeance. Mais cela n’est rien à côté de ce qui attend Santa Mondega lorsqu’une mystérieuse momie disparaît du musée local…
Mon avis : Mon Dieu, mais mon Dieu, quel talent ! Voici donc le deuxième tome du fameux "Livre sans Nom", dont l'auteur est toujours le même anonyme. Grandiose, époustouflant, ce livre est un chef d'oeuvre et son auteur un génie ! Nous retrouvons les quelques personnages toujours vivants du premier tome, et nous en découvrons des nouveaux, toujours à Santa Mondega, dans la même ambiance de sang, d'alcool et de créatures du Mal.
C'est jouissif, c'est un régal. J'ai descendu ces 500 pages avec autant de plaisir qu'un Jack Daniel's. Et pour coller au genre, je dirais que "putain, ça fait du bien par où ça passe".
Je me demande même si je n'ai pas une petite préférence pour ce deuxième tome, que j'ai trouvé encore plus précis, plus chiadé que le premier.
Si vous n'avez pas encore lu "Le Livre sans Nom", jetez-vous dessus nom de Dieu, et enchaînez vite avec celui-ci.
Après avoir lu ce tome 2, comment ne pas soupçonner encore plus Quentin Tarantino d'en être l'auteur ?
Sachez que le tome 3, "Le Cimetière du Diable", sortira le 2 juin. Quant à une date d'adaptation au cinéma, apparemment, il n'y en a pas encore, mais j'espère que ça va vite venir.
Résumé : Personne n’a oublié le Bourbon Kid, mystérieux tueur en série aux innombrables victimes. Ni les lecteurs du Livre sans nom, ni les habitants de Santa Mondega, l’étrange cité d’Amérique du Sud, où sommeillent toujours de terribles secrets. Alors que la ville s’apprête à fêter Halloween, le Bourbon Kid célèbre lui le dix-huitième anniversaire de son premier homicide. Il est alors loin de se douter qu’il est devenu la proie d’une agence très spéciale. Une proie particulièrement coriace, de celles qu’il ne faut pas rater, sous peine d’une impitoyable vengeance. Mais cela n’est rien à côté de ce qui attend Santa Mondega lorsqu’une mystérieuse momie disparaît du musée local…
Mon avis : Mon Dieu, mais mon Dieu, quel talent ! Voici donc le deuxième tome du fameux "Livre sans Nom", dont l'auteur est toujours le même anonyme. Grandiose, époustouflant, ce livre est un chef d'oeuvre et son auteur un génie ! Nous retrouvons les quelques personnages toujours vivants du premier tome, et nous en découvrons des nouveaux, toujours à Santa Mondega, dans la même ambiance de sang, d'alcool et de créatures du Mal.
C'est jouissif, c'est un régal. J'ai descendu ces 500 pages avec autant de plaisir qu'un Jack Daniel's. Et pour coller au genre, je dirais que "putain, ça fait du bien par où ça passe".
Je me demande même si je n'ai pas une petite préférence pour ce deuxième tome, que j'ai trouvé encore plus précis, plus chiadé que le premier.
Si vous n'avez pas encore lu "Le Livre sans Nom", jetez-vous dessus nom de Dieu, et enchaînez vite avec celui-ci.
Après avoir lu ce tome 2, comment ne pas soupçonner encore plus Quentin Tarantino d'en être l'auteur ?
Sachez que le tome 3, "Le Cimetière du Diable", sortira le 2 juin. Quant à une date d'adaptation au cinéma, apparemment, il n'y en a pas encore, mais j'espère que ça va vite venir.