Book-Emissaire

Une vie sans livres ne serait pas vivable...

Vendredi 21 mai 2010 à 18:14

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/9782258070325.jpgGenre : Roman policier - Suspense


Résumé : Sharon, agent du FBI, a convaincu les informaticiennes Grace et Annie de l'accompagner dans le Wisconsin pour tenter d'élucider un meurtre. Mais leur voiture tombe en panne au milieu des bois et elles gagnent à pied la petite ville la plus proche sans se douter qu'elles vont tomber dans un épouvantable cauchemar.
Tous les habitants ont disparu, les fils du téléphone sont coupés et d'étranges soldats assassinent sous leurs yeux un couple désarmé. Privées de téléphone portable, piégées dans une nature hostile et prises en chasse par les meurtriers, les trois jeunes femmes vont devoir conjuguer leur intelligence et leur force pour survivre...



Mon avis :
Bouquin acheté complètement par hasard, couverture jolie et résumé sympa. En réalité : roman policier comme on voudrait en lire plus souvent : personnages géniaux, décors "chiadés", histoire merveilleusement bien ficelée. Le résumé ci-dessus en dit largement assez, je n'ai rien à ajouter sur l'histoire en elle-même, si ce n'est que je ne m'attendais pas à ça en lisant les premiers chapitres. Très bon polar, écrit par une mère et sa fille qui ont choisi ce pseudonyme de P.J. Tracy. Apparemment, elles n'en sont pas à leur coup d'essai, et celui-ci donne très envie d'en lire d'autres. Je vous le conseille...

Mercredi 19 mai 2010 à 14:20

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/1038972gf.jpgGenre : Roman d'amour


Résumé : A vingt-cinq ans, Fanfan et Alexandre s'étaient passionnément désirés. Fou de romantisme, il avait fait à sa belle une cour sans fin, lui refusant même l'acompte d'un baiser. Leur songe rose et plein d'effroi avait tourné court... Et voilà que quinze ans après, une machination orchestrée par un éditeur et un producteur avides remet en présence le couple qui inspira le roman Fanfan, incarné au cinéma par Sophie Marceau et Vincent Perez. Mais leur météo intime est à nouveau aux antipodes. Lui rêve désormais d'un amour quotidiennement réenchanté : faire de la vie domestique, érotisée avec zèle, un tremplin vers l'éternité ; elle a des bleus au coeur et se refuse à tout engagement. Triompheront-ils du cynisme de l'époque et de la conjuration des intérêts ? Guérit-on jamais d'un premier amour ?


Mon avis :
Comme dit dans l'article précédent, j'ai voué un long culte au film Fanfan dans mon adolescence, et j'ai adoré le roman original d'Alexandre Jardin lu la semaine dernière. Par curiosité, et pour continuer un peu l'aventure, je me suis décidée à lire cette suite. Mon Dieu mais qu'est-il arrivé à cet auteur incroyable qu'était Alexandre Jardin ?! Qu'est-ce qui lui a pris d'écrire une horreur pareille ? Sans entrer dans les détails tout de suite, j'ai déjà un énorme argument : sachez qu'il n'a pas écrit la suite de son roman comme on pourrait logiquement s'y attendre, mais la suite du film Fanfan, le fameux avec Sophie Marceau et Vincent Perez. En fait, imaginez que vous lisez un roman, sitôt fini, vous commencez le tome 2, mais plein de choses ne concordent pas, comme si l'auteur avait complètement oublié son premier tome.
Tome 1 : Fanfan et Alexandre se rencontrent à 20 ans, elle est réalisatrice.
Tome 2 : ils se sont rencontrés à 25 ans, elle a été nez en parfumerie, funambule, pour finalement finir créatrice de robes de mariée.
A la fin du tome 1, ils sont en train de se marier, et dans le tome 2, on nous dit qu'aucun des deux n'est venu à l'église le jour du mariage.
Voilà, ce ne sont que deux exemples, mais ce n'est que ça, tout le long du bouquin : incohérences, incohérences et encore incohérences. Evidemment, si on a lu le premier il y a dix ans, et qu'on lit le deuxième aujourd'hui, je pense que ça ne pose pas trop de problème, mais les deux à la suite, c'est franchement la honte.
Bien sûr, ç'a été très dur de faire abstraction de tout ça pendant ma lecture, mais je l'ai quand même fini, histoire de pouvoir vous confirmer que même sans ces illogismes, cette suite ne vaut rien. Les personnages sont ridicules, même nos deux héros si romantiques et touchants 15 ans avant. Quant à Faustine, mon Dieu, imaginer un personnage pareil, c'est déjà être un peu dérangé, tellement énorme que c'en est ridicule.
Bref, si vous avez aimé Fanfan (le livre et le film), vraiment, ne lisez pas cette suite, ça ne servirait qu'à ternir l'image de romantisme et de passion inébranlable que cette histoire nous avait laissée...

Vendredi 14 mai 2010 à 14:24

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/Fanfan.jpgGenre : Roman d'amour


Résumé : Alexandre Crusoé et Fanfan ont vingt ans lorsqu'ils se rencontrent pour la première fois. Il comprend très vite que cette fille imprévisible est la femme de sa vie et qu'elle l'aime ; mais il n'a pas le courage de tromper ou de quitter Laure avec qui il coule des jours paisibles. L'idée de marcher sur les traces de ses parents inconstants le panique. Il rêve de stabilité et redoute l'énergumène passionné qui sommeille en lui. En digne descendant de Robinson Crusoé, Alexandre se lance alors dans une aventure singulière : il décide de résister toujours au désir que lui inspire Fanfan et de ne jamais avouer sa passion afin de la soustraire à l'usure du temps. Faire la cour à Fanfan sans fléchir devient sa maxime. Elle est libre et non libérée. Sa désinvolture fascine Alexandre autant qu'elle l'affole. Amoureuse, elle usera de toutes les ressources de son imagination pour exacerber la concupiscence d'Alexandre, avec l'espoir de l'obliger ainsi à renoncer à sa résolution.


Mon avis :
Je connaissais déjà l'histoire par coeur, parce que Fanfan a été mon film préféré toute mon adolescence (avec Sophie Marceau et Vincent Perez). Etonnament, je n'avais jamais lu le livre. C'est chose faite, et le film est très fidèle. En fait, chose rare, je pense que je préfère le film au livre. Ca se joue sur des détails, le métier de Fanfan par exemple, que je trouve beaucoup plus romantique et original dans le film (elle est "nez") que dans le livre (réalisatrice).
Pour ce qui est du roman et de son histoire, ceux qui ne sont pas romantiques peuvent s'abstenir, car ce bouquin n'est qu'un éloge de l'amour poussé à son extrême.
Que faire quand on a des parents qui ont été infidèles toute leur vie, quand on a une peur bleue de devenir comme eux, quand on rêve d'un grand amour platonique alors que tous ses copains ne pensent qu'à "baiser", quand on tombe amoureux de la femme de sa vie alors qu'on vient de demander en mariage une fille lisse et réservée pour s'enterrer sciemment dans une vie de couple rangée et sans danger ? La seule solution qu'Alexandre a trouvée, c'est faire la cour à Fanfan sans jamais lui déclarer son amour, en restant constamment dans une relation ambigüe, en étant tour à tour son prince charmant et son meilleur ami, pour que jamais elle ne puisse se lasser de lui. Je trouve cette idée et cette histoire certes complètement dépassées, mais tellement utopiques, romantiques et passionnées. Ce roman devrait faire rêver toutes les filles, tous les gens qui n'ont rien trouvé de plus grisant dans la vie que les quelques secondes précédant le premier baiser ou le premier effleurement de mains, cet instant où l'on croit mourir d'angoisse et d'impatience, où les mains sont moites et où le coeur bat à cent à l'heure... Parce qu'il faut bien le reconnaître, une fois qu'on s'est embrassés, on ne retrouve jamais cet état de fébrilité, on ne se sent plus jamais aussi amoureux et prêts à tout...

Mardi 11 mai 2010 à 18:46

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/fredericbeigbedernouvellessousecstasy.jpgGenre : Recueil de nouvelles


Résumé : Certains territoires du cervelet et d'autres champs de la conscience sont restés inexplorés avant les années quatre-vingt et la découverte d'une nouvelle drogue, la MDMA, plus connue sous le nom d'ecstasy. Drogue dure, cette "pilule de l'amour" à effet rapide "avec une montée et une descente comme dans les montagnes russes" rend la vie des personnages de ce recueil de nouvelles parfois difficile : jouissive avant d'être sombre, heureuse avant d'être déprimante. On s'aime, on se déchire, on fait des choses folles comme voir le monde au bord du gouffre, oublier ses inhibitions et ses tabous... et puis... passer les bornes.


Mon avis : Je m'attendais à quelque chose de léger, drôle et décalé. Mais c'est juste vulgaire, dégueulasse et malsain. C'est sans intérêt. Si encore ça pouvait avoir pour effet de dissuader les gens de prendre de l'ecstasy,
mais même pas, je dirais presque au contraire. Donc vraiment, là, il aurait pu s'abstenir. Rien ne m'a fait rire ou sourire. Heureusement, ce recueil (mot trop joli pour ce livre) est très court, donc vite lu et vite torché. Vite, passons à autre chose.

Mardi 11 mai 2010 à 18:42

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/1090404.jpgGenre : Roman XXème siècle


Résumé : L'annonce de la mort imminente de Prétextat Tach, Prix Nobel de littérature, misanthrope et obèse, suscite un engouement sans précédent chez les journalistes du monde entier. Rares sont ceux qui ont le privilège d'approcher le grand homme ; les quatre premiers, trahis par leur incompétence et leur fatuité, sont éconduits de façon grossière : le premier est épinglé pour sa bêtise, le deuxième, écoeuré, fuit au récit des orgies rituelles de Tach, les deux autres n'échappent pas non plus aux vexations orchestrées avec jubilation ; seule Nina, par sa parfaite connaissance de l'oeuvre de l'écrivain, parvient à faire face au mépris et au sadisme affichés par Tach ; tous deux engagent alors un duel à fleurets mouchetés, qui va amener l'écrivain à se dévoiler et à révéler son surprenant passé...


Mon avis : Après l'expérience plus que réussie de ma lecture des Catilinaires, je continue sur ma lancée avec le tout premier roman d'Amélie Nothomb, et aussi le plus connu : Hygiène de l'Assassin. Je l'ai dévoré en à peine deux jours, et je n'ai plus qu'une envie : lire du Nothomb, encore et encore !
Ce roman est une perle : choquant, dégueulasse, malsain, incestueux, à vômir... Mais aussi : drôle, tendre, romantique, fin, terriblement intelligent.
Le roman est à 90 % un dialogue en huis-clos et cela ajoute encore à l'ambiance angoissante. On a la sensation qu'un étau se resserre sur nous tout au long du bouquin, jusqu'à la scène finale, époustouflante et dérangeante, magistrale.
Il paraît qu'un film a été réalisé tiré de ce roman avec Jean Yann et Barbara Schulz, je le regarderais bien. Quelqu'un l'a vu ?
En tout cas, je ne suis pas prête d'arrêter de lire Amélie Nothomb, j'envisage d'acheter toute sa bibliographie.

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