Genre : Recueil de nouvelles
Résumé : Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent.
Mon avis : Il me semble que j'avais déjà lu ce livre il y a quelques années, mais je n'en étais pas certaine, donc je me suis (re?)lancée. Ces nouvelles sont toutes différentes, de part leurs personnages, leur histoire, leur cadre, mais elles ont toutes un point commun : l'extrême solitude d'un des protagonistes. Le style d'Anna Gavalda est simple, direct, et très agréable. Mes trois nouvelles préférées de ce recueil : "I.I.G.", "Le fait du jour" et "Pendant des années". Parce qu'elles sont dramatiques et que ça me touche plus. Mais j'ai beaucoup aimé les autres également : légères, parfois drôles, toujours censées.
J'ai particulièrement aimé l'épilogue où l'auteur nous raconte son premier rendez-vous avec un éditeur.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Mercredi 20 janvier 2010 à 16:02
Mardi 19 janvier 2010 à 16:10
Genre : Roman d'amour épistolaire
Résumé : Lorsque l’homme qu’elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l’exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer. Depuis La Havane, New York, Venise, l’Orient Express et même Paris où s’achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S’y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l’abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l’évidence s’impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n’est autre qu’elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d’une guérison…
Mon avis : Après "Le Temps n'est rien", ce roman est mon deuxième énorme coup de coeur depuis la création de ce blog. Tout d'abord, je suis impressionnée de voir qu'un homme arrive aussi bien à se mettre dans la peau d'une femme, à nous décrire ses sentiments, ses peurs, ses regrets, ses craintes les plus intimes et les plus "féminines". Chaque mot est on ne peut plus juste. On ressent chaque émotion aussi vivement que si l'auteur parlait de nous-mêmes. Aucune femme ne peut lire ce roman sans se reconnaître dans la solitude et le désarroi qui accompagnent le départ de la personne aimée. Etre quittée pour une autre, sans doute est-ce le pire, et Philippe Besson l'a bien compris. Il a aussi compris - et il nous le décrit à merveille - que la guérison est lente et difficile, qu'il nous faut reprendre confiance en nous, réapprendre à aimer, à croire en l'homme et en l'amour. Mais surtout, il nous prouve - et j'en suis persuadée - qu'on guérit toujours de tout et de tout le monde.
En fait, j'aurais voulu écrire ce bouquin. C'est clair, c'est simple, j'en suis tombée amoureuse et je le relirai, c'est certain.
Résumé : Lorsque l’homme qu’elle aime la quitte pour une autre femme, Louise décide de fuir Paris. Mais ni le voyage ni l’exotisme de Cuba ne suffisent à dissiper son chagrin, à détourner ses pensées de son amant. Afin de garder un contact avec lui, aussi dérisoire et masochiste soit-il, Louise décide alors de lui écrire une série de lettres, comme on lance des bouteilles à la mer. Depuis La Havane, New York, Venise, l’Orient Express et même Paris où s’achève son exil, naît une correspondance à une voix, implacablement honnête et poignante. S’y succèdent souvenirs des temps heureux, prémisses de la rupture, déchirement de l’abandon, désespoir de la solitude. Bientôt, l’évidence s’impose à Louise : la véritable destinataire de ces lettres n’est autre qu’elle-même. Tout au long de ce processus, se dessine alors la possibilité d’une guérison…
Mon avis : Après "Le Temps n'est rien", ce roman est mon deuxième énorme coup de coeur depuis la création de ce blog. Tout d'abord, je suis impressionnée de voir qu'un homme arrive aussi bien à se mettre dans la peau d'une femme, à nous décrire ses sentiments, ses peurs, ses regrets, ses craintes les plus intimes et les plus "féminines". Chaque mot est on ne peut plus juste. On ressent chaque émotion aussi vivement que si l'auteur parlait de nous-mêmes. Aucune femme ne peut lire ce roman sans se reconnaître dans la solitude et le désarroi qui accompagnent le départ de la personne aimée. Etre quittée pour une autre, sans doute est-ce le pire, et Philippe Besson l'a bien compris. Il a aussi compris - et il nous le décrit à merveille - que la guérison est lente et difficile, qu'il nous faut reprendre confiance en nous, réapprendre à aimer, à croire en l'homme et en l'amour. Mais surtout, il nous prouve - et j'en suis persuadée - qu'on guérit toujours de tout et de tout le monde.
En fait, j'aurais voulu écrire ce bouquin. C'est clair, c'est simple, j'en suis tombée amoureuse et je le relirai, c'est certain.
Lundi 18 janvier 2010 à 17:05
Genre : Roman humour (autobiographique ?)
Résumé : Phil Dechine est un héros. Il se bat contre tout : ses proches, les objets et l'invisible. Quand son premier roman est enfin publié, c'est la révolution : journalistes, dédicaces, plateaux de télévision... Son apprentissage de la vie d'écrivain prend un air d'odyssée, ponctuée d'obstacles inconnus et souvent incompréhensibles. Comment s'en sortir sinon en continuant d'écrire ?
Mon avis : Tout le long de ma lecture, je n'ai cessé de répéter : "N'importe quoi !". Mais toujours avec le sourire parce qu'il faut l'admettre, même dans les passages les plus ridicules, c'est vraiment très drôle. Au début, on se demande qui est cet énergumène, ensuite on s'attache à lui petit à petit, et puis après, jusqu'à la fin, on a pitié de lui,on aurait envie de l'aider, de lui expliquer plein de choses, on espère qu'il va réussir.
J'aimerais bien savoir si ce roman est vraiment autobiographique ou non. Il y a beaucoup de points communs entre l'auteur et son personnage principal, notamment le titre de son premier roman publié, mais je n'en sais pas plus.
Un roman court, vite lu, distrayant, au style agréable, mais qui ne me laissera quand même pas un souvenir impérissable.
Résumé : Phil Dechine est un héros. Il se bat contre tout : ses proches, les objets et l'invisible. Quand son premier roman est enfin publié, c'est la révolution : journalistes, dédicaces, plateaux de télévision... Son apprentissage de la vie d'écrivain prend un air d'odyssée, ponctuée d'obstacles inconnus et souvent incompréhensibles. Comment s'en sortir sinon en continuant d'écrire ?
Mon avis : Tout le long de ma lecture, je n'ai cessé de répéter : "N'importe quoi !". Mais toujours avec le sourire parce qu'il faut l'admettre, même dans les passages les plus ridicules, c'est vraiment très drôle. Au début, on se demande qui est cet énergumène, ensuite on s'attache à lui petit à petit, et puis après, jusqu'à la fin, on a pitié de lui,on aurait envie de l'aider, de lui expliquer plein de choses, on espère qu'il va réussir.
J'aimerais bien savoir si ce roman est vraiment autobiographique ou non. Il y a beaucoup de points communs entre l'auteur et son personnage principal, notamment le titre de son premier roman publié, mais je n'en sais pas plus.
Un roman court, vite lu, distrayant, au style agréable, mais qui ne me laissera quand même pas un souvenir impérissable.
Mercredi 13 janvier 2010 à 10:56
Genre : Roman d'amour
Résumé : "Je suis un homme ordinaire, et j'ai mené une vie ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé de tout mon cœur, de toute mon âme."
Telles sont les paroles de Noah. Allie et lui se sont connus alors qu'ils n'avaient encore que quatorze ans et depuis l'amour n'a jamais cessé de les unir. Aujourd'hui, cinquante ans plus tard, Noah veille sur Allie atteinte de la maladie d'Alzheimer. Lorsqu'elle a ressenti les premiers symptômes, elle lui a demandé de lui faire la lecture de leur propre histoire. Alors, pendant des heures, il reste auprès d'elle et lui raconte inlassablement leur bonheur. L'évocation au jour le jour de leur amour parviendra-t-il à freiner l'inexorable progression du mal qui ronge Allie ?
Mon avis : J'avais tellement entendu parler de ce roman, tellement lu de bonnes critiques, que j'avais peur d'être un peu déçue, de m'attendre à "trop" bien. Mais non. Cette histoire est magnifique, un point c'est tout. Un amour comme ça, on a beau dire, ça fait rêver tout le monde : hommes ou femmes, romantiques ou pas. Allie et Noah sont faits l'un pour l'autre, ça ne fait aucun doute, et la vie qu'ils ont eue est celle qu'on espérait pour eux depuis les premières pages.
Cette maladie est atroce. Evidemment, je n'ai pas attendu sur ce livre pour le savoir, mais je pense qu'il décrit à la perfection ce que les proches de gens atteints d'Alzheimer doivent ressentir. Prendre soin de la personne qu'on a aimé toute sa vie, qu'on connaît mieux que quiconque, et l'entendre nous demander qui on est comme si elle ne nous avait jamais vu de sa vie, ça doit être horrible. Et même si la magie opère pour Allie (au moins un peu), on est bien conscients que dans la "vraie vie", il n'y a pas de solution, pas de remède miracle, et la maladie continue inexorablement son chemin.
Si je devais être déçue au moins sur un détail, ce serait pour la fin. Pas pour le dénouement en lui-même, mais je n'aime pas trop en général quand l'auteur nous laisse deviner tout seul ce qui va arriver ensuite. Et là, même si on sait bien qu'Allie et Noah vont finir malgré tout par mourir, j'aurais préféré que Nicholas Sparks aille au bout, nous décrive la dernière scène sur laquelle il s'arrête, et nous dise, pourquoi pas dans un court épilogue, combien de temps après ils sont morts, à quel âge, lequel est mort en premier, que sont devenus leurs enfants.
Mais bon, ce n'est qu'un détail, et je reste malgré tout sur une magnifique impression. Je vais m'empresser de regarder le film.
Résumé : "Je suis un homme ordinaire, et j'ai mené une vie ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé de tout mon cœur, de toute mon âme."
Telles sont les paroles de Noah. Allie et lui se sont connus alors qu'ils n'avaient encore que quatorze ans et depuis l'amour n'a jamais cessé de les unir. Aujourd'hui, cinquante ans plus tard, Noah veille sur Allie atteinte de la maladie d'Alzheimer. Lorsqu'elle a ressenti les premiers symptômes, elle lui a demandé de lui faire la lecture de leur propre histoire. Alors, pendant des heures, il reste auprès d'elle et lui raconte inlassablement leur bonheur. L'évocation au jour le jour de leur amour parviendra-t-il à freiner l'inexorable progression du mal qui ronge Allie ?
Mon avis : J'avais tellement entendu parler de ce roman, tellement lu de bonnes critiques, que j'avais peur d'être un peu déçue, de m'attendre à "trop" bien. Mais non. Cette histoire est magnifique, un point c'est tout. Un amour comme ça, on a beau dire, ça fait rêver tout le monde : hommes ou femmes, romantiques ou pas. Allie et Noah sont faits l'un pour l'autre, ça ne fait aucun doute, et la vie qu'ils ont eue est celle qu'on espérait pour eux depuis les premières pages.
Cette maladie est atroce. Evidemment, je n'ai pas attendu sur ce livre pour le savoir, mais je pense qu'il décrit à la perfection ce que les proches de gens atteints d'Alzheimer doivent ressentir. Prendre soin de la personne qu'on a aimé toute sa vie, qu'on connaît mieux que quiconque, et l'entendre nous demander qui on est comme si elle ne nous avait jamais vu de sa vie, ça doit être horrible. Et même si la magie opère pour Allie (au moins un peu), on est bien conscients que dans la "vraie vie", il n'y a pas de solution, pas de remède miracle, et la maladie continue inexorablement son chemin.
Si je devais être déçue au moins sur un détail, ce serait pour la fin. Pas pour le dénouement en lui-même, mais je n'aime pas trop en général quand l'auteur nous laisse deviner tout seul ce qui va arriver ensuite. Et là, même si on sait bien qu'Allie et Noah vont finir malgré tout par mourir, j'aurais préféré que Nicholas Sparks aille au bout, nous décrive la dernière scène sur laquelle il s'arrête, et nous dise, pourquoi pas dans un court épilogue, combien de temps après ils sont morts, à quel âge, lequel est mort en premier, que sont devenus leurs enfants.
Mais bon, ce n'est qu'un détail, et je reste malgré tout sur une magnifique impression. Je vais m'empresser de regarder le film.
Lundi 11 janvier 2010 à 10:58
Genre : Roman d'amour
Résumé : (extrait de mon choix) : Ne réinvente-t-on pas tout sans cesse dans l'espoir fou de donner du sens aux instants détachés et flottants de notre vie ?
Mon avis : Mon premier réflexe, un peu bête certes, au bout de quelques pages, a été de me dire : "Qu'est-ce que c'est que cette nana qui nous parle comme si de rien n'était d'un mec qu'elle aime en secret depuis des années alors qu'elle est mariée et qu'elle a un enfant ?" Surtout que le mari, elle ne nous en parle pas du tout. On ne sait rien de lui, et ça donne vraiment l'impression qu'elle s'en fout royalement.
Et puis, finalement, au fil des pages, comment ne pas se laisser emporter par son histoire et ses sentiments ? Comment ne pas se mettre à sa place, et se dire que certaines personnes gâchent peut-être leur vie en laissant filer LE grand amour, le seul, l'unique, celui qu'on ne rencontre qu'une
fois dans son existence.
Ces réflexions peuvent paraître faciles, déjà vues mille fois, analysées des millions de fois, mais moi ça m'a vraiment touchée, parce que c'est toujours ce qui m'a fait peur : arriver à la fin de ma vie et me dire que j'ai fait le mauvais choix, que j'ai peut-être laissé filer une chance de bonheur absolu, et me dire que finalement, mon seul espoir serait d'avoir le droit de revivre une deuxième vie. J'ai toujours vécu (même si je suis encore jeune) en gardant ça en tête. Tant pis si on fait des erreurs, si on a des remords, si on va trop loin, si on fait du mal autour de soi : le principal, c'est d'avoir essayé, d'y avoir cru, d'avoir aimé, et à chaque histoire, de s'être dit que ça pouvait être l'histoire de notre vie.
Résumé : (extrait de mon choix) : Ne réinvente-t-on pas tout sans cesse dans l'espoir fou de donner du sens aux instants détachés et flottants de notre vie ?
Mon avis : Mon premier réflexe, un peu bête certes, au bout de quelques pages, a été de me dire : "Qu'est-ce que c'est que cette nana qui nous parle comme si de rien n'était d'un mec qu'elle aime en secret depuis des années alors qu'elle est mariée et qu'elle a un enfant ?" Surtout que le mari, elle ne nous en parle pas du tout. On ne sait rien de lui, et ça donne vraiment l'impression qu'elle s'en fout royalement.
Et puis, finalement, au fil des pages, comment ne pas se laisser emporter par son histoire et ses sentiments ? Comment ne pas se mettre à sa place, et se dire que certaines personnes gâchent peut-être leur vie en laissant filer LE grand amour, le seul, l'unique, celui qu'on ne rencontre qu'une
fois dans son existence.
Ces réflexions peuvent paraître faciles, déjà vues mille fois, analysées des millions de fois, mais moi ça m'a vraiment touchée, parce que c'est toujours ce qui m'a fait peur : arriver à la fin de ma vie et me dire que j'ai fait le mauvais choix, que j'ai peut-être laissé filer une chance de bonheur absolu, et me dire que finalement, mon seul espoir serait d'avoir le droit de revivre une deuxième vie. J'ai toujours vécu (même si je suis encore jeune) en gardant ça en tête. Tant pis si on fait des erreurs, si on a des remords, si on va trop loin, si on fait du mal autour de soi : le principal, c'est d'avoir essayé, d'y avoir cru, d'avoir aimé, et à chaque histoire, de s'être dit que ça pouvait être l'histoire de notre vie.