Genre : Roman anglais XXème siècle.
Résumé : Vida Winter, auteur de best-sellers vivant à l'écart du monde, s'est inventé plusieurs vies à travers des histoires toutes plus étranges les unes que les autres et toutes sorties de son imagination. Aujourd'hui, âgée et malade, elle souhaite enfin lever le voile sur l'extraordinaire existence qui fut la sienne. Sa lettre à Margaret Lea est une injonction : elle l'invite à un voyage dans son passé, à la découverte de ses secrets. Margaret succombe à la séduction de Vida mais, en tant que biographe, elle doit traiter des faits, non de l'imaginaire. Et elle ne croit pas au récit de Vida. Dès lors, les deux femmes vont confronter les fantômes qui hantent leur histoire pour enfin cerner leur propre vérité...
Mon avis : Si vous aimez la littérature anglaise, si vous aimez les vieilles histoires de famille du XIXème, si tout simplement vous aimez les livres, les bibliothèques, et tout ce qui touche à la lecture et à l'écriture, ou si juste vous trouvez la couverture de ce roman magnifique, alors ce livre est pour vous : lisez-le sans hésiter ! Parce que ce roman, c'est ça : des vieux livres à la tranche usée et aux pages jaunies, des bibliothèques au contenu d'une valeur inestimable, la sensation d'un roman d'amour au coin d'un feu de cheminée dans un manoir perdu au milieu des landes... Bref, c'est magique, prenant, envoûtant, c'est une ambiance que tous les amoureux des livres aimeront de toute façon.
Quant à l'histoire en elle-même, elle colle très bien à cette ambiance. Les personnages sont mystérieux, passionnés de littérature, solitaires et sortis tout droit d'un conte de fées.
L'histoire de la vie de Vida Winter est incroyable, digne des meilleurs romans des soeurs Brontë (qui sont d'ailleurs cités à plusieurs reprises). Le caractère de Margaret Lea et sa propre histoire paraissent très bizarres au début, j'étais un peu réticente à son égard, et puis finalement, tout ça se fond tellement bien dans le reste de l'intrigue, qu'on ne se pose plus de question, et tout coule de source. Le dénouement est assez inattendu, pourtant on est sûrs de soi tout le long de la lecture.
Deux précisions pour ceux qui voudraient le lire : le résumé ci-dessus est la quatrième de couverture et comme c'est souvent le cas, elle n'est absolument pas représentative, la preuve : Margaret ne doute à un aucun moment de la véracité du récit de Vida. Deuxième chose : ne vous focalisez pas sur le titre ; il est bien question d'un treizième conte dont on nous parle quasiment dès le début, mais n'attendez pas avec impatience qu'on vous en révèle le secret, vous seriez déçu, et ce conte n'est absolument pas indispensable à l'histoire magique qui nous est contée ici.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Lundi 26 avril 2010 à 11:17
Mercredi 14 avril 2010 à 16:41
Genre : Doc - Débat
Résumé : "Il n’y a qu’un seul argument contre la corrida, et ce n’est pas vraiment un argument. Cela s’appelle la sensibilité. L’aficionado doit l’admettre : beaucoup de gens sont profondément émus par l’idée de la corrida. Mais les adversaires de la corrida doivent savoir que les aficionados sont aussi sensibles qu’eux à la souffrance. S’ils vont aux arènes, ce n’est pas par jouissance perverse, c’est par admiration pour le combat du taureau et pour la vaillance de l’homme.
La sensibilité n’est pas un argument, et pourtant c’est la plus forte raison qu’on peut opposer à la corrida. Mais la sensibilité des uns ne peut pas suffire à condamner celle des autres.
Mon avis : Je préviens tout de suite : je n'ai aucune intention d'engager un débat pour ou contre la corrida, je n'ai pas lu ce bouquin pour ça, et je ne fais pas cet article pour ça. Libre à vous de commenter, mais je ne répondrai à rien, je ne veux pas m'engager là-dedans, ça ne sert à rien. Je parle de mes lectures sur ce blog, et non de mes passions ou convictions. J'ai lu ce livre, je vous en parle donc ici et vous donne mon avis honnêtement.
Mon père m'a appris à comprendre et à aimer la corrida depuis que je suis gamine, et même si je n'en vois que très rarement, je les apprécie beaucoup, et je respecte cet art et cette tradition qu'est la tauromachie.
Dans ce petit livre (court résumé d'un autre livre du même auteur), Francis Wolff nous expose trois sortes d'arguments : la première sorte d'arguments pour répondre aux accusations des anti-corridas ; la deuxième pour expliquer pourquoi la corrida est symbole de valeurs et de traditions ; et enfin la troisième pour expliquer les dangers d'une possible interdiction de la corrida et du comportement animaliste qui va avec.
J'ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons. Déjà pour le style de l'auteur : fluide, clair, et très accessible même pour les gens qui ne connaissent rien aux règles de la tauromachie. Ensuite parce qu'étant moi-même aficionado, les arguments sur lesquels il s'appuie le plus sont ceux qui, à l'époque, m'ont "convertie" et convaincue, ceux qui me font apprécier la corrida alors même que j'envoie de l'argent tous les ans à 30 millions d'amis et autres associations de défense des animaux...
Résumé : "Il n’y a qu’un seul argument contre la corrida, et ce n’est pas vraiment un argument. Cela s’appelle la sensibilité. L’aficionado doit l’admettre : beaucoup de gens sont profondément émus par l’idée de la corrida. Mais les adversaires de la corrida doivent savoir que les aficionados sont aussi sensibles qu’eux à la souffrance. S’ils vont aux arènes, ce n’est pas par jouissance perverse, c’est par admiration pour le combat du taureau et pour la vaillance de l’homme.
La sensibilité n’est pas un argument, et pourtant c’est la plus forte raison qu’on peut opposer à la corrida. Mais la sensibilité des uns ne peut pas suffire à condamner celle des autres.
Mon avis : Je préviens tout de suite : je n'ai aucune intention d'engager un débat pour ou contre la corrida, je n'ai pas lu ce bouquin pour ça, et je ne fais pas cet article pour ça. Libre à vous de commenter, mais je ne répondrai à rien, je ne veux pas m'engager là-dedans, ça ne sert à rien. Je parle de mes lectures sur ce blog, et non de mes passions ou convictions. J'ai lu ce livre, je vous en parle donc ici et vous donne mon avis honnêtement.
Mon père m'a appris à comprendre et à aimer la corrida depuis que je suis gamine, et même si je n'en vois que très rarement, je les apprécie beaucoup, et je respecte cet art et cette tradition qu'est la tauromachie.
Dans ce petit livre (court résumé d'un autre livre du même auteur), Francis Wolff nous expose trois sortes d'arguments : la première sorte d'arguments pour répondre aux accusations des anti-corridas ; la deuxième pour expliquer pourquoi la corrida est symbole de valeurs et de traditions ; et enfin la troisième pour expliquer les dangers d'une possible interdiction de la corrida et du comportement animaliste qui va avec.
J'ai beaucoup aimé ce livre pour plusieurs raisons. Déjà pour le style de l'auteur : fluide, clair, et très accessible même pour les gens qui ne connaissent rien aux règles de la tauromachie. Ensuite parce qu'étant moi-même aficionado, les arguments sur lesquels il s'appuie le plus sont ceux qui, à l'époque, m'ont "convertie" et convaincue, ceux qui me font apprécier la corrida alors même que j'envoie de l'argent tous les ans à 30 millions d'amis et autres associations de défense des animaux...
Mercredi 14 avril 2010 à 15:20
Genre : Roman policier - Thriller
Résumé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent. Côté forces du bien, on peut compter sur Mikael Blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.
Mon avis : Et voilà, ça y est, cette trilogie est finie, et j'en suis bien triste. J'aurais adoré connaître encore d'autres aventures avec Mikael et Lisbeth, mais comme leur auteur est mort, ça n'arrivera malheureusement pas.
Ce troisième tome a été très largement à la hauteur de mes espérances. Malgré les longueurs de nouveau bien présentes (comme dans le tome 1), notamment sur toute la hiérarchie policière et politique de Suède, l'histoire est captivante et stressante jusqu'à la fin. Nos héros sont toujours là et Lisbeth est définitivement mon personnage préféré. J'ai beaucoup aimé l'apparition d'Annika Gianini, la soeur de Mikael, très efficace et loyale.
Même si j'ai eu pitié d'elle à une ou deux reprises, je déteste toujours Erika Berger, et je n'ai pas du tout accroché avec Rosa Figuerola, nouveau personnage de ce troisième tome.
Ce tome a en plus l'avantage de nous apprendre beaucoup de choses sur les hackers, la sécurité des Etats, les écoutes téléphoniques..etc.
La fin est certes celle à laquelle on pouvait s'attendre, il n'y a pas de retournement de situation incroyable et c'est peut-être un peu facile, mais c'est une belle fin comme je les aime. Dire que j'ai failli ne pas lire cette trilogie à cause des trente premières pages du tome 1 ! Heureusement que je me suis accrochée, j'aurais vraiment raté quelque chose. Je vous les conseille vivement !
Résumé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent. Côté forces du bien, on peut compter sur Mikael Blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.
Mon avis : Et voilà, ça y est, cette trilogie est finie, et j'en suis bien triste. J'aurais adoré connaître encore d'autres aventures avec Mikael et Lisbeth, mais comme leur auteur est mort, ça n'arrivera malheureusement pas.
Ce troisième tome a été très largement à la hauteur de mes espérances. Malgré les longueurs de nouveau bien présentes (comme dans le tome 1), notamment sur toute la hiérarchie policière et politique de Suède, l'histoire est captivante et stressante jusqu'à la fin. Nos héros sont toujours là et Lisbeth est définitivement mon personnage préféré. J'ai beaucoup aimé l'apparition d'Annika Gianini, la soeur de Mikael, très efficace et loyale.
Même si j'ai eu pitié d'elle à une ou deux reprises, je déteste toujours Erika Berger, et je n'ai pas du tout accroché avec Rosa Figuerola, nouveau personnage de ce troisième tome.
Ce tome a en plus l'avantage de nous apprendre beaucoup de choses sur les hackers, la sécurité des Etats, les écoutes téléphoniques..etc.
La fin est certes celle à laquelle on pouvait s'attendre, il n'y a pas de retournement de situation incroyable et c'est peut-être un peu facile, mais c'est une belle fin comme je les aime. Dire que j'ai failli ne pas lire cette trilogie à cause des trente premières pages du tome 1 ! Heureusement que je me suis accrochée, j'aurais vraiment raté quelque chose. Je vous les conseille vivement !
Mardi 6 avril 2010 à 15:00
Genre : Roman policier - Thriller
Résumé : Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ?
Mon avis : Encore mieux que le premier ! C'est rare dans une saga que le premier tome soit moins bien qu'un des suivants, mais selon moi, c'est le cas ici. On retrouve tous les protagonistes du tome 1, et comme je l'espérais, le tome 2 est encore plus centré sur le personnage de Lisbeth ; on découvre enfin son passé, on comprend pourquoi elle est devenue cette jeune femme sauvage et asociale, mais tellement intelligente. Son escapade aux Caraïbes est géniale, et les explications de ses magouilles informatiques et de sa nouvelle fortune bien complètes.
J'ai également préféré ce deuxième tome au premier parce que les passages un peu trop longs limite ennuyants ont complètement disparu. Il y a de l'action depuis les premières pages jusqu'à la toute dernière ligne, on ne s'ennuie pas une seconde, on n'arrive pas à patienter jusqu'au prochain chapitre, on ne peut plus lâcher le bouquin jusqu'à ce qu'on sache comment Lisbeth va se dépêtrer de cette situation, et surtout, quel est le lien entre elle et les meurtres.
C'est un brin compliqué cette histoire, c'est clair qu'il ne faut pas lâcher le livre pendant deux semaines et le reprendre en en ayant oublié la moitié, mais quand on le lit d'un trait comme je l'ai fait, c'est prenant prenant prenant.
Je déteste toujours Erika Berger.
J'ai vu le film adapté du tome 1 : pas mal du tout : bons acteurs, bonne adaptation. Apparemment, le film du tome 2 est prévu pour cet été, il me tarde.
Résumé : Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ?
Mon avis : Encore mieux que le premier ! C'est rare dans une saga que le premier tome soit moins bien qu'un des suivants, mais selon moi, c'est le cas ici. On retrouve tous les protagonistes du tome 1, et comme je l'espérais, le tome 2 est encore plus centré sur le personnage de Lisbeth ; on découvre enfin son passé, on comprend pourquoi elle est devenue cette jeune femme sauvage et asociale, mais tellement intelligente. Son escapade aux Caraïbes est géniale, et les explications de ses magouilles informatiques et de sa nouvelle fortune bien complètes.
J'ai également préféré ce deuxième tome au premier parce que les passages un peu trop longs limite ennuyants ont complètement disparu. Il y a de l'action depuis les premières pages jusqu'à la toute dernière ligne, on ne s'ennuie pas une seconde, on n'arrive pas à patienter jusqu'au prochain chapitre, on ne peut plus lâcher le bouquin jusqu'à ce qu'on sache comment Lisbeth va se dépêtrer de cette situation, et surtout, quel est le lien entre elle et les meurtres.
C'est un brin compliqué cette histoire, c'est clair qu'il ne faut pas lâcher le livre pendant deux semaines et le reprendre en en ayant oublié la moitié, mais quand on le lit d'un trait comme je l'ai fait, c'est prenant prenant prenant.
Je déteste toujours Erika Berger.
J'ai vu le film adapté du tome 1 : pas mal du tout : bons acteurs, bonne adaptation. Apparemment, le film du tome 2 est prévu pour cet été, il me tarde.