Genre : Roman.
Résumé : "Allez savoir ce qui se passe dans la tête d'un joueur."
Mon avis : J'ai apprécié ce tout nouveau roman d'Amélie Nothomb : une histoire originale, pas d'autobiographie, des personnages intéressants, un peu dérangés, des scènes émouvantes et d'autres angoissantes...
J'ai beaucoup aimé les trois protagonistes, et tout ce qui se passait dans la tête de Joe, même s'il était complètement cinglé la plupart du temps ! Passons sur la très faible probabilité que des gens prennent en charge un ado du jour en lendemain sans le connaître...
J'ai détesté le passage où Norman et Christina emmènent enfin Joe au Burning Man : trop de drogues, de déchéance humaine et de scènes improbables !
Un bémol tout de même, et pas des moindres : j'ai lu ce livre il y a moins d'un mois, et je suis incapable de me souvenir du dénouement final ! Et pourtant, presque toutes les critiques parlent de cette fin incroyable, inattendue... Est-ce que je perds la boule ? Ou est-ce que les fins d'Amélie sont moins surprenantes qu'avant ? Est-ce que j'ai vraiment aimé ce roman finalement ?
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Jeudi 15 septembre 2011 à 15:56
Jeudi 9 juin 2011 à 15:27
Genre : Roman autobiographique semi-épistolaire !
Résumé : "Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau."
Mon avis : J'ai aimé, mais en même temps, ça m'a un peu énervée. J'ai aimé parce que je suis raide dingue des lettres en général, de la correspondance, des romans épistolaires..etc, et donc j'ai adoré cet échange de courrier, et tous les passages où Amélie nous parle du courrier qu'elle reçoit, des lettres qu'elle aime, et de celles qu'elle jette sans les lire. Je l'ai enviée au plus haut point, moi qui rêverais de passer mes matinées à recevoir du courrier, le lire, le relire, y répondre longuement au stylo plume. Bref. J'ai aussi aimé l'humour et le caractère très spécial du héros.
Ce que je n'ai pas aimé, c'est le thème : la guerre en Irak. Pas seulement parce que j'ai horreur des livres et des films sur la guerre, mais juste parce que j'ai trouvé que c'était traité de manière un peu facile. Déjà dans son roman précédent "Voyage d'hiver", Nothomb avait plus ou moins utilisé le thème des attentas et du 11 septembre tellement à la mode en ce moment, sans l'approfondir ni l'analyser. Et là, rebelote, on dirait qu'elle a simplement sauté sur le sujet d'actualité le plus présent aux infos, qu'elle y a rajouté un peu de sa vie personnelle, et n'a plus eu qu'à inventer trois ou quatre chapitres pour torcher le roman.
C'est le dernier roman d'Amélie que j'avais à lire jusqu'au suivant (d'ici quelques mois), et du coup je me demande à quoi il ressemblera : un homme politique violeur ? un tsunami ? un tremblement de terre ? un enlèvement de journalistes dans un pays arabe ?
Résumé : "Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau."
Mon avis : J'ai aimé, mais en même temps, ça m'a un peu énervée. J'ai aimé parce que je suis raide dingue des lettres en général, de la correspondance, des romans épistolaires..etc, et donc j'ai adoré cet échange de courrier, et tous les passages où Amélie nous parle du courrier qu'elle reçoit, des lettres qu'elle aime, et de celles qu'elle jette sans les lire. Je l'ai enviée au plus haut point, moi qui rêverais de passer mes matinées à recevoir du courrier, le lire, le relire, y répondre longuement au stylo plume. Bref. J'ai aussi aimé l'humour et le caractère très spécial du héros.
Ce que je n'ai pas aimé, c'est le thème : la guerre en Irak. Pas seulement parce que j'ai horreur des livres et des films sur la guerre, mais juste parce que j'ai trouvé que c'était traité de manière un peu facile. Déjà dans son roman précédent "Voyage d'hiver", Nothomb avait plus ou moins utilisé le thème des attentas et du 11 septembre tellement à la mode en ce moment, sans l'approfondir ni l'analyser. Et là, rebelote, on dirait qu'elle a simplement sauté sur le sujet d'actualité le plus présent aux infos, qu'elle y a rajouté un peu de sa vie personnelle, et n'a plus eu qu'à inventer trois ou quatre chapitres pour torcher le roman.
C'est le dernier roman d'Amélie que j'avais à lire jusqu'au suivant (d'ici quelques mois), et du coup je me demande à quoi il ressemblera : un homme politique violeur ? un tsunami ? un tremblement de terre ? un enlèvement de journalistes dans un pays arabe ?
Mercredi 8 juin 2011 à 18:32
Genre : Roman.
Résumé : "Il n'y a pas d'échec amoureux."
Mon avis : Encore un Nothomb dont je ressors déçue. Toujours ces prénoms ridicules : Astrolabe et Zoïle. Un roman court, très court (pages à moitié remplies et épaisses comme la pochette d'un vinyle).
Dans celui-ci, il faut rajouter : une artiste autiste absolument insupportable et dégueulasse, une héroïne lâche, stupide et ridicule, un héros pathétique manquant cruellement de courage pour sa vie privée mais qui veut bien tuer des milliers de gens pour un caprice...
Bref, j'ai détesté ce roman. Je passe sur le chapitre nullissime des champignons hallucinogènes, et sur tous les "baffrements" de la cinglée.
Résumé : "Il n'y a pas d'échec amoureux."
Mon avis : Encore un Nothomb dont je ressors déçue. Toujours ces prénoms ridicules : Astrolabe et Zoïle. Un roman court, très court (pages à moitié remplies et épaisses comme la pochette d'un vinyle).
Dans celui-ci, il faut rajouter : une artiste autiste absolument insupportable et dégueulasse, une héroïne lâche, stupide et ridicule, un héros pathétique manquant cruellement de courage pour sa vie privée mais qui veut bien tuer des milliers de gens pour un caprice...
Bref, j'ai détesté ce roman. Je passe sur le chapitre nullissime des champignons hallucinogènes, et sur tous les "baffrements" de la cinglée.
Samedi 4 juin 2011 à 16:44
Genre : Roman.
Résumé : Il y a un instant, entre la 15ème et la 16ème gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.
Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce roman, mais le truc, c'est que je ne sais pas pourquoi.
Le héros vole l'identité d'un autre homme qu'il ne connaît pas. Seuls indices : sa carte d'identité avec noms et adresse, et une Jaguar. Notre héros va tout simplement se rendre chez l'inconnu, où vit sa femme, et prendre sa place. Situations bizarres, gênantes, imbroglios inextricables, car l'épouse ne semble pas surprise que son mari ait envoyé un inconnu vivre chez eux quelques temps. Mais quel était donc le métier de cet inconnu ? Qui est censé être notre héros pour l'épouse ? Et bien, on ne le saura jamais. C'est pour ça que j'ignore complètement pourquoi j'ai aimé ce bouquin : parce que je n'aime pas les fins qui n'en sont pas. J'aime avoir toutes les réponses à mes questions à la fin d'un livre, et savoir où en sont les personnages et ce que va être leurs vies bien après la dernière page. Là, c'est tout le contraire. On n'en sait jamais plus que ce que notre héros vit au fur et à mesure.
Malgré tout, leurs discussions arrosées de champagne au petit déjeuner sont agréables, les deux principaux protagonistes sont intéressants, et surtout, j'ai adoré la théorie du mort du premier chapitre !
Résumé : Il y a un instant, entre la 15ème et la 16ème gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate.
Mon avis : J'ai beaucoup aimé ce roman, mais le truc, c'est que je ne sais pas pourquoi.
Le héros vole l'identité d'un autre homme qu'il ne connaît pas. Seuls indices : sa carte d'identité avec noms et adresse, et une Jaguar. Notre héros va tout simplement se rendre chez l'inconnu, où vit sa femme, et prendre sa place. Situations bizarres, gênantes, imbroglios inextricables, car l'épouse ne semble pas surprise que son mari ait envoyé un inconnu vivre chez eux quelques temps. Mais quel était donc le métier de cet inconnu ? Qui est censé être notre héros pour l'épouse ? Et bien, on ne le saura jamais. C'est pour ça que j'ignore complètement pourquoi j'ai aimé ce bouquin : parce que je n'aime pas les fins qui n'en sont pas. J'aime avoir toutes les réponses à mes questions à la fin d'un livre, et savoir où en sont les personnages et ce que va être leurs vies bien après la dernière page. Là, c'est tout le contraire. On n'en sait jamais plus que ce que notre héros vit au fur et à mesure.
Malgré tout, leurs discussions arrosées de champagne au petit déjeuner sont agréables, les deux principaux protagonistes sont intéressants, et surtout, j'ai adoré la théorie du mort du premier chapitre !
Samedi 4 juin 2011 à 11:10
Genre : Roman autobiographique.
Résumé : "Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Eve ni d'Adam, révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier." Amélie Nothomb
Mon avis : Habituellement, les romans d'Amélie Nothomb qui sont autobiographiques et qui parlent du Japon sont ceux qui me plaisent le moins. Mais là, j'ai beaucoup aimé. Peut-être parce qu'il s'agissait d'une histoire d'amour ?
Cette histoire est jolie, originale, émouvante, drôle, dépaysante, un peu triste. Les jeux de mots dus à l'apprentissage d'une langue étrangère pour les deux protagonistes sont savoureux et amusants. Et surtout, ce roman donne faim ! Amélie nous décrit tous ses repas, ces spécialités japonaises qui ne me font pas du tout envie au départ, mais avec sa façon d'en parler, j'en saliverais presque. Quant au décor, c'est une habitude : Amélie aime le Japon, c'est SON pays, et elle donnerait envie d'y aller même à une anti-Asie comme moi !
Résumé : "Stupeur et tremblements pourrait donner l'impression qu'au Japon, à l'âge adulte, j'ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d'Eve ni d'Adam, révélera qu'à la même époque et dans le même lieu, j'ai aussi été la fiancée d'un Tokyoïte très singulier." Amélie Nothomb
Mon avis : Habituellement, les romans d'Amélie Nothomb qui sont autobiographiques et qui parlent du Japon sont ceux qui me plaisent le moins. Mais là, j'ai beaucoup aimé. Peut-être parce qu'il s'agissait d'une histoire d'amour ?
Cette histoire est jolie, originale, émouvante, drôle, dépaysante, un peu triste. Les jeux de mots dus à l'apprentissage d'une langue étrangère pour les deux protagonistes sont savoureux et amusants. Et surtout, ce roman donne faim ! Amélie nous décrit tous ses repas, ces spécialités japonaises qui ne me font pas du tout envie au départ, mais avec sa façon d'en parler, j'en saliverais presque. Quant au décor, c'est une habitude : Amélie aime le Japon, c'est SON pays, et elle donnerait envie d'y aller même à une anti-Asie comme moi !