Book-Emissaire

Une vie sans livres ne serait pas vivable...

Jeudi 3 juin 2010 à 15:36

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/9782253139461.jpgGenre : Pièce de théâtre.


Résumé : La ville est assiégée. Dans l'appartement du Professeur, où se sont réfugiés son assistant Daniel et la fiancée de celui-ci, Marina l'étudiante, un seul combustible permet de lutter contre le froid : les livres... Tout le monde a répondu une fois dans sa vie à la question : quel livre emporteriez-vous sur une île déserte ?


Mon avis :
Troisième livre d'Amélie Nothomb. Encore une fois, si ce n'était pas elle, je n'aurais pas lu ce livre, parce que je n'aime pas le théâtre, tout simplement. Tout littéraire qui se respecte ne pourra résister au résumé ci-dessus, et il aura raison : tous les dialogues de ce huis-clos ne parlent que de livres, de littérature, de critiques littéraires... La question principale est : si l'on n'avait plus que nos livres pour se chauffer, lequel brûleriez-vous en premier ? Deuxième question qui découle de la première : quel livre ne feriez-vous flamber sous aucun prétexte ? Comme dans les précédents ouvrages de Miss Nothomb, le style est délicieux, incisif, cynique, et les personnages passionnants. Seul reproche : cette pièce est beaucoup trop courte ; je l'ai lue en même pas une heure. J'en redemande...

Jeudi 3 juin 2010 à 15:15

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/pic1.jpgGenre : Roman autobiographique


Résumé : Saviez-vous qu'un pays communiste, c'est un pays où il y a des ventilateurs ? Que de 1972 à 1975, une guerre mondiale a fait rage dans la cité-ghetto de San Li Tun, à Pékin ? Qu'un vélo est en réalité un cheval ? Que passé la puberté, tout le reste n'est qu'un épilogue ? Vous l'apprendrez et bien d'autres choses encore dans ce roman inclassable, épique et drôle, fantastique et tragique, qui nous conte aussi une histoire d'amour authentique, absolu, celui qui peut naître dans un coeur de sept ans. Un sabotage amoureux : sabotage, comme sous les sabots d'un cheval qui est un vélo...


Mon avis :
J'ai décidé que j'allais lire TOUS les romans de la géniale et unique Amélie Nothomb dans l'ordre de leur parution. Le premier était "Hygiène de l'Assassin", que j'ai déjà lu et dont j'ai déjà fait la critique ici. Le deuxième était celui-ci, "Le Sabotage Amoureux". Si je ne m'étais pas lancé ce défi, je n'aurais sûrement pas lu ce roman. En effet, Amélie y raconte une partie de son enfance dans la Chine communiste. Et soyons clairs : je n'aime ni les enfants, ni la Chine, ni le communisme. C'était donc très mal parti. Mais Amélie est magique ; tout prend un sens sous sa plume. Son style est un pur bonheur : je prendrais plaisir à lire les résumés de "Plus belle la vie" s'ils étaient écrits par elle, c'est dire si je l'aime !
Bref.
Amélie a vécu les quatre premières années de sa vie au Japon, puis jusqu'à ses sept ans en Chine. Ce sont ces trois dernières années qu'elle nous raconte. Elle nous décrit un peu le métier de son père et ses relations avec sa famille, beaucoup son cadre de vie dans le ghetto, et à la folie Elena, la petite fille italienne d'un an sa cadette qui débarque au ghetto un beau jour. On découvre, effarés, à quels genres de jeux peuvent jouer des gamins de moins de dix ans sans surveillance, mais également comment les enfants perçoivent la guerre, la politique et les comportements de leurs parents. C'est bien tourné, vraiment drôle, intéressant, mignon, et très prenant, alors même que tous les sujets présents dans ce livre me rebutaient dès le départ.

Mercredi 2 juin 2010 à 15:13

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/1027312gf.jpgGenre : Recueil de nouvelles - Policier


Résumé : Derrière chaque crime, n'y a-t-il pas toujours l'un des sept péchés capitaux ? La luxure et l'avarice sont le fil conducteur de ce recueil de vingt-trois nouvelles toutes écrites par des femmes, qu'Elizabeth George a choisies pour leur talent. A travers des intrigues plus diaboliques les unes que les autres, ces histoires, souvent drôles, parfois cruelles, pathétiques ou délicieusement perverses, montrent jusqu'où nos petites faiblesses peuvent nous mener. Si la mort n'est pas toujours au rendez-vous, la surprise, en revanche, est toujours de mise. Un pur moment de plaisir, à consommer sans modération, d'autant qu'Elizabeth George, la reine du crime en personne, a glissé l'une de ses créations parmi ces perles noires...


Mon avis : J'ai été longue à lire ce bouquin, parce qu'il était pratiquement intégralement nul à chier. Et je pèse mes mots. Je n'ai jamais lu de roman d'Elizabeth George, mais je dois reconnaître que sa nouvelle était parmi les seules potables.
Au début du bouquin, il y a une introduction écrite de sa main, où elle nous explique qu'elle a sélectionné les meilleures écrivaines pour ce livre, et où elle nous dit surtout (contrairement à la quatrième de couverture) qu'il y aura un meurtre et un semblant d'enquête dans chacune de ces nouvelles.
Sur 22 nouvelles, il y en a 13 sans meurtre, dont 2 où il y a un mort, certes, mais qu'on pourrait aussi bien trouver dans un conte pour enfants. Neuf m'ont carrément mise en colère tellement c'était pathétique, inintéressant, mal construit et sans intérêt. Seules 4 étaient bien, voire très bien pour 1 ou 2. Sur 22, ça fait très léger quand même. Heureusement qu'on m'a prêté ce livre et que je ne l'ai pas acheté, mes 22 € (tiens, comme le nombre de nouvelles) auraient vraiment été gaspillés.
Les 3 pires nouvelles du recueil : "Chocolat noir", "Invasion", et "Folie à deux".
Les 3 mieux : "A toi de jouer", "Jenny mon amour" et "Une nuit choc".

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