Genre : Drame.
Résumé : Comment faire drôle avec une tragédie ? Comment rire de la vie (et de la mort) quand elle déboule avec son florilège d'emmerdes, de drames ?
Mon avis : J'ai relativement bien apprécié ce roman : court, prenant, très bon rythme. En revanche, je suis choquée. Pas choquée par l'histoire, même si certains pourraient l'être, mais choquée par les critiques et les avis que j'ai lus à son propos. Je voudrais bien savoir qui trouve une seule touche d'humour dans ce roman. Qui oserait dire que l'auteur a voulu enrober un drame dans de belles émotions et dans de la comédie ? Rien, absolument rien n'est drôle dans ce roman.
Joseph et Clara vivent ensemble, ils sont amoureux et heureux. Un soir, Clara rentre, et retrouve Joseph nu et pendu au bout d'une corde dans leur salon, suicidé. Au lieu de hurler, pleurer, et appeler la police ou les pompiers, elle reste calme, s'assoit devant lui, le regarde, mange, prend un bain, range un peu, lui fait des bisous... Certains trouvent peut-être que c'est une façon de faire de l'humour avec des détails autour de la mort, mais moi je ne trouve pas du tout. Ce que je pense de tout ça, c'est juste qu'elle est en état de choc, qu'elle n'a pas percuté, et qu'arrivera un moment où elle réalisera et où elle explosera. Est-ce que c'est drôle ? Non.
Ensuite, on voyage dans les pensées de Clara, et on découvre une partie de leurs souvenirs : leurs disputes, leur rupture, leurs retrouvailles, leurs amis, leurs vacances... Il y a des passages qui prêtent à sourire, certes, mais est-ce que c'est drôle ? Encore une fois, non ! Parce que si elle se souvient de tout ça, si on lit tout ça, c'est parce que l'homme avec qui elle a tous ces beaux souvenirs est en train de se balancer mort au bout d'une corde !
Du coup, je ne critique pas le roman ni l'auteur, je critique la critique, je critique les présentations des éditeurs qui sont nulles à chier, et pas seulement sur ce bouquin, mais souvent !
Comme vous pouvez vous en douter, ça finit mal. Mais le style est génial, l'histoire est originale (parce que non, je n'ai pas tout révélé, il y a d'autres choses). Par contre, si vous voulez lire quelque chose de léger, de mignon et de drôle, ne croyez surtout pas les critiques et quatrièmes de couvertures que vous trouverez, et lisez autre chose !
Ah oui, et encore une chose. Sur le résumé d'Amazon, ils expliquent le titre avec le passage de dialogue entre Joseph et Dieu. FAUX ! Faudrait peut-être se renseigner et ne pas dire n'importe quoi. Zéro tués est la signification de l'expression "OK", et Joseph l'utilise au lieu de dire ok.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Mardi 11 janvier 2011 à 17:20
Mardi 11 janvier 2011 à 17:03
Genre : Biographie - Document
Résumé : Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s'en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu'il pourfendait dans son Traité d'athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c'est la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une «science», et il n'y est pas parvenu ; il a voulu «prouver» que l'inconscient avait ses lois, sa logique intrinsèque, ses protocoles expérimentaux - mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l'objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d'archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l'opprobre qu'il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l'arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu'une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la science «dure» à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n'en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité – qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l'inconscient, ce serait précisément parce qu'il craindrait de contempler le sien. Une «ouverture» biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette «science de l'âme» qui n'en est pas une.
Mon avis : Je ne m'y connais pas assez en psychanalyse, en philosophie ou en science pour faire une véritable critique de ce livre. Je dirai juste qu'il faut avoir un minimum de connaissances dans ces trois domaines pour le comprendre et le juger.
Même s'il est assez compliqué, j'ai trouvé ce livre très intéressant, très bien écrit, et on y apprend énormément de choses. Freud donne envie de vomir à maintes reprises dans sa biographie faite ici par Michel Onfray, et je me pose une seule question en l'ayant fini : si tout ce que dit Michel Onfray est vrai, comment est-il possible que les théories de Freud aient pu avoir un tel succès et aient pu être érigées en exemple, en religion, depuis tant d'années ? L'auteur répond en grande partie à cette question dans la conclusion du livre, mais ça reste incroyable et inconcevable.
Résumé : Michel Onfray, cohérent avec lui-même, s'en prend ici à une religion qui, bien plus que les monothéismes qu'il pourfendait dans son Traité d'athéologie, semble avoir encore de beaux jours devant elle. Cette religion, c'est la psychanalyse - et, plus particulièrement, le freudisme. Son idée est simple, radicale, brutale : Freud a voulu bâtir une «science», et il n'y est pas parvenu ; il a voulu «prouver» que l'inconscient avait ses lois, sa logique intrinsèque, ses protocoles expérimentaux - mais, hélas, il a un peu (beaucoup ?) menti pour se parer des emblèmes de la scientificité. Cela méritait bien une contre-expertise. Tel est l'objet de ce travail. Avec rigueur, avec une patience d'archiviste, Michel Onfray a donc repris, depuis le début, les textes sacrés de cette nouvelle église. Et, sans redouter l'opprobre qu'il suscitera, les confronte aux témoignages, aux contradictions, aux correspondances. A l'arrivée, le bilan est terrible : la psychanalyse, selon Onfray, ne serait qu'une dépendance de la psychologie, de la littérature, de la philosophie - mais, en aucun cas, la science «dure» à laquelle aspirait son fondateur. On sera, devant une telle somme, un peu médusé : Freud n'en ressort pas à son avantage. Et encore moins sa postérité – qui aura beau jeu de prétendre que si Michel Onfray conteste si violemment la religiosité en vogue chez les archéologues de l'inconscient, ce serait précisément parce qu'il craindrait de contempler le sien. Une «ouverture» biographique, semblable à celle qui précède chacun de ces essais, devance cette objection en racontant comment et pourquoi Michel Onfray a découvert - en vain - cette «science de l'âme» qui n'en est pas une.
Mon avis : Je ne m'y connais pas assez en psychanalyse, en philosophie ou en science pour faire une véritable critique de ce livre. Je dirai juste qu'il faut avoir un minimum de connaissances dans ces trois domaines pour le comprendre et le juger.
Même s'il est assez compliqué, j'ai trouvé ce livre très intéressant, très bien écrit, et on y apprend énormément de choses. Freud donne envie de vomir à maintes reprises dans sa biographie faite ici par Michel Onfray, et je me pose une seule question en l'ayant fini : si tout ce que dit Michel Onfray est vrai, comment est-il possible que les théories de Freud aient pu avoir un tel succès et aient pu être érigées en exemple, en religion, depuis tant d'années ? L'auteur répond en grande partie à cette question dans la conclusion du livre, mais ça reste incroyable et inconcevable.
Vendredi 24 décembre 2010 à 14:45
Genre : Roman intimiste - Huis-clos.
Résumé : Pour célébrer leur mariage, Bill et Bridget ont décidé de rassembler leur ancien groupe d'amis. Un moyen de rattraper le temps, alors que les jours de Bridget sont comptés.
Que rêvaient-ils d'être et que sont-ils tous devenus ? Vingt ans après, quels secrets brûlent-ils de dévoiler ou voudraient-ils garder enfouis ?
Entre passions inavouées, drames refoulés, culpabilité et pardon, tous vont devoir affronter les blessures et les vérités qui les hantent depuis tant d'années...
Mon avis : Un roman de saison, agréable : le mois de décembre, la neige, les feux de cheminée... J'ai beaucoup apprécié cette lecture, et j'en suis la première surprise. En effet, dès les premières pages, j'ai bien senti qu'il n'y aurait aucune action d'une part, et que d'autre part, n'ayant pas dépassé la trentaine, j'aurais un peu de mal à me mettre dans la peau de quelqu'un approchant la cinquantaine, qui a des regrets en repensant à son adolescence et qui tente plus ou moins de faire le bilan de sa vie.
Ce huis-clos se déroule dans une auberge des Berkshires, tenue par l'une des protagonistes. Celle-ci, Nora, a invité toute sa petite bande du lycée pour le mariage de Bridget et Bill, qui en faisaient eux aussi partie, bien entendu. La petite dizaine d'amis réunis pour un week-end (certains ne s'étaient pas revus depuis vingt-sept ans) va évidemment revenir sur leurs souvenirs, leurs espérances d'adolescents, leurs vies actuelles, leurs regrets, leurs espoirs pour les années futures. Mais surtout, un nom reviendra très souvent hanter les conversations : Stephen. L'ami de leur adolescence mort lors d'une de leurs soirées d'étudiants. Tous ont raté quelque chose dans leur vie, tous pensent qu'ils auraient dû agir autrement à un moment donné, et certains ont même l'occasion, au cours de ce week-end, de rattraper le temps perdu, et de se dévoiler...
Résumé : Pour célébrer leur mariage, Bill et Bridget ont décidé de rassembler leur ancien groupe d'amis. Un moyen de rattraper le temps, alors que les jours de Bridget sont comptés.
Que rêvaient-ils d'être et que sont-ils tous devenus ? Vingt ans après, quels secrets brûlent-ils de dévoiler ou voudraient-ils garder enfouis ?
Entre passions inavouées, drames refoulés, culpabilité et pardon, tous vont devoir affronter les blessures et les vérités qui les hantent depuis tant d'années...
Mon avis : Un roman de saison, agréable : le mois de décembre, la neige, les feux de cheminée... J'ai beaucoup apprécié cette lecture, et j'en suis la première surprise. En effet, dès les premières pages, j'ai bien senti qu'il n'y aurait aucune action d'une part, et que d'autre part, n'ayant pas dépassé la trentaine, j'aurais un peu de mal à me mettre dans la peau de quelqu'un approchant la cinquantaine, qui a des regrets en repensant à son adolescence et qui tente plus ou moins de faire le bilan de sa vie.
Ce huis-clos se déroule dans une auberge des Berkshires, tenue par l'une des protagonistes. Celle-ci, Nora, a invité toute sa petite bande du lycée pour le mariage de Bridget et Bill, qui en faisaient eux aussi partie, bien entendu. La petite dizaine d'amis réunis pour un week-end (certains ne s'étaient pas revus depuis vingt-sept ans) va évidemment revenir sur leurs souvenirs, leurs espérances d'adolescents, leurs vies actuelles, leurs regrets, leurs espoirs pour les années futures. Mais surtout, un nom reviendra très souvent hanter les conversations : Stephen. L'ami de leur adolescence mort lors d'une de leurs soirées d'étudiants. Tous ont raté quelque chose dans leur vie, tous pensent qu'ils auraient dû agir autrement à un moment donné, et certains ont même l'occasion, au cours de ce week-end, de rattraper le temps perdu, et de se dévoiler...
Jeudi 16 décembre 2010 à 14:51
Genre : Policier
Résumé : Un romancier disparaît après avoir envoyé une dizaine de courriers contenant une simple feuille blanche.
Le détective Simon Rose se voit confier la tâche de le retrouver. En même temps, il doit assurer la protection d'un académicien, cynique et roué, sur lequel plane une terrible menace. Tandis que le monde des lettres s'agite autour de l'attribution du prochain Goncourt, Simon Rose découvre que si les prix littéraires font couler beaucoup d'encre, ils peuvent aussi faire couler beaucoup de sang.
Mon avis : Ce roman est bizarre, à l'image de sa couverture. L'histoire est bizarre. Le détail du résumé qui me plaisait le plus n'est que vaguement important finalement, et j'ai été déçue : l'envoi des pages blanches ne sert finalement pas à grand-chose, à part à présenter de façon originale les deux personnages principaux, et j'ai trouvé ça dommage. Ce n'est pas du tout l'intrigue principale. On ne sait pas vraiment, d'ailleurs, à quoi on doit attacher de l'importance : l'histoire d'amour entre Mathilde et Rose ? La disparition, la carrière et la personnalité de Melkian ? Le meurtre de Chiappi ? L'enquête de Rose ? C'est un peu confus, sans but, et monotone.
Mais surtout, j'ai trouvé le style bizarre. Cette réflexion n'engage que moi, mais j'ai eu la sensation étrange, tout le long de ma lecture, d'avoir affaire à un roman du XIXème, alors que l'action est censée se dérouler de nos jours. La façon de s'exprimer des personnages, leurs sorties, leurs points de vue politiques ou autres, leurs habitudes quotidiennes... Tout ça me faisait visualiser des gens d'une certaine époque, à la "Sherlock Holmes", mais certainement pas notre époque à nous. Si bien que j'étais surprise et déstabilisée chaque fois qu'un objet ou une personne de nos années était cité. Sensation bizarre.
Dernier détail un peu décevant : on n'en apprend pas tant que ça sur le milieu de l'édition en particulier, ni même sur le milieu littéraire en général.
Ce roman n'a pas été désagréable à lire, cela dit. Mais vraiment, c'est spécial.
Résumé : Un romancier disparaît après avoir envoyé une dizaine de courriers contenant une simple feuille blanche.
Le détective Simon Rose se voit confier la tâche de le retrouver. En même temps, il doit assurer la protection d'un académicien, cynique et roué, sur lequel plane une terrible menace. Tandis que le monde des lettres s'agite autour de l'attribution du prochain Goncourt, Simon Rose découvre que si les prix littéraires font couler beaucoup d'encre, ils peuvent aussi faire couler beaucoup de sang.
Mon avis : Ce roman est bizarre, à l'image de sa couverture. L'histoire est bizarre. Le détail du résumé qui me plaisait le plus n'est que vaguement important finalement, et j'ai été déçue : l'envoi des pages blanches ne sert finalement pas à grand-chose, à part à présenter de façon originale les deux personnages principaux, et j'ai trouvé ça dommage. Ce n'est pas du tout l'intrigue principale. On ne sait pas vraiment, d'ailleurs, à quoi on doit attacher de l'importance : l'histoire d'amour entre Mathilde et Rose ? La disparition, la carrière et la personnalité de Melkian ? Le meurtre de Chiappi ? L'enquête de Rose ? C'est un peu confus, sans but, et monotone.
Mais surtout, j'ai trouvé le style bizarre. Cette réflexion n'engage que moi, mais j'ai eu la sensation étrange, tout le long de ma lecture, d'avoir affaire à un roman du XIXème, alors que l'action est censée se dérouler de nos jours. La façon de s'exprimer des personnages, leurs sorties, leurs points de vue politiques ou autres, leurs habitudes quotidiennes... Tout ça me faisait visualiser des gens d'une certaine époque, à la "Sherlock Holmes", mais certainement pas notre époque à nous. Si bien que j'étais surprise et déstabilisée chaque fois qu'un objet ou une personne de nos années était cité. Sensation bizarre.
Dernier détail un peu décevant : on n'en apprend pas tant que ça sur le milieu de l'édition en particulier, ni même sur le milieu littéraire en général.
Ce roman n'a pas été désagréable à lire, cela dit. Mais vraiment, c'est spécial.
Mercredi 15 décembre 2010 à 14:52
Genre : Chick-lit
Résumé : Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?
Mon avis : Ce roman ô combien intéressant nous apprend plusieurs choses capitales :
- il existe des pétasses complètement à l'ouest capables d'acheter un tailleur Chanel qui n'est pas dans leurs moyens alors qu'on ne voit pas l'étiquette et que le même chez Pimkie irait aussi bien
- on peut être journaliste financière sans rien connaître à la finance (vive les bouquins réalistes ! ou plutôt vive les lecteurs naïfs...)
- il est beaucoup plus facile d'être mature, responsable et bien dans ses pompes quand on est riches que quand on est pauvres
Ah ben merde alors, je ne sais pas comment j'aurais vécu le reste de ma vie sans avoir lu ce "chef d'oeuvre" !
Je trouve assez extraordinaire et impensable que ce roman ait eu un tel succès et qu'il soit prévu de l'adapter au cinéma. Cela dit, les suites sont peut-être mieux. Mais ce n'est certainement pas moi qui vous le confirmerai : loin de moi l'idée de relire la vie inintéressante et pathétique de Rebecca Pétasse-Bloomwood.
Résumé : Votre job vous ennuie à mourir ? Vos amours laissent à désirer ? Rien de tel qu’un peu de shopping pour se remonter le moral… C’est en tout cas la devise de Becky Bloomwood, une jolie Londonienne de vingt-cinq ans. Armée de ses cartes de crédit, la vie lui semble tout simplement magique ! Chaussures, accessoires, maquillage ou fringues sublimes… rien ne peut contenir sa fièvre acheteuse, pas même son effrayant découvert. Un comble, pour une journaliste financière qui conseille ses lecteurs en matière de budget ! Jusqu’au jour où, décidée à séduire Luke Brandon, un jeune et brillant businessman, Becky s’efforce de s’amender, un peu aidée, il est vrai, par son banquier, qui vient de bloquer ses comptes… Mais pourra-t-elle résister longtemps au vertige de l’achat et à l’appel vibrant des soldes ?
Mon avis : Ce roman ô combien intéressant nous apprend plusieurs choses capitales :
- il existe des pétasses complètement à l'ouest capables d'acheter un tailleur Chanel qui n'est pas dans leurs moyens alors qu'on ne voit pas l'étiquette et que le même chez Pimkie irait aussi bien
- on peut être journaliste financière sans rien connaître à la finance (vive les bouquins réalistes ! ou plutôt vive les lecteurs naïfs...)
- il est beaucoup plus facile d'être mature, responsable et bien dans ses pompes quand on est riches que quand on est pauvres
Ah ben merde alors, je ne sais pas comment j'aurais vécu le reste de ma vie sans avoir lu ce "chef d'oeuvre" !
Je trouve assez extraordinaire et impensable que ce roman ait eu un tel succès et qu'il soit prévu de l'adapter au cinéma. Cela dit, les suites sont peut-être mieux. Mais ce n'est certainement pas moi qui vous le confirmerai : loin de moi l'idée de relire la vie inintéressante et pathétique de Rebecca Pétasse-Bloomwood.