Genre : Policier
Résumé : Une ritournelle lancinante trotte dans la tête de Kay. D'où vient-elle ? Que signifie-t-elle ? Pourquoi l'obsède-t-elle à ce point ? En plongeant dans ses souvenirs, la jeune femme revoit une scène imprécise, lorsqu'elle était enfant, dans la propriété des Carrington où elle a grandi... Depuis, Kay a épousé Peter, l'héritier de la famille. Mais les rumeurs qui courent sur son époux concernant la disparition d'une jeune fille et la mort accidentelle de son ex-femme, retrouvée noyée dans la piscine, se confirment, et Peter se retrouve en prison. Convaincue de son innocence, Kay se laisse emporter par cette musique, sans savoir qu'elle recèle un secret très dangereux pour elle, et pour lui...
Mon avis : J'ai tellement adoré le précédent que je me suis jetée sur d'autres Mary Higgins Clark.
Celui-ci était très sympa (comme tous je pense) mais sans la petite touche d'originalité que constituaient les retours au XIXème siècle dans "Dans la rue où vit celle que j'aime".
Ce roman m'a fait penser à un Danielle Steel auquel on aurait rajouté des meurtres et une enquête policière : tous les personnages sont beaux ou riches, et ceux qui ne le sont pas sont au service des premiers et ça les rend heureux ; Kay, jeune fille venant d'un milieu très modeste et ayant eu une enfance très difficile, se retrouve mariée à l'homme le plus riche du coin ; et quand on croit que son mari va finir sa vie en prison et qu'il va enfin leur arriver quelque chose de moche, et bien non, ça finit quand même bien pour les gentils riches. Loin de moi l'envie de voir les riches malheureux par jalousie, c'est juste que, comme dans les Danielle Steel, ce qui est pénible, c'est que ça devient trop lisse, trop propre : les héros gentils et riches sont heureux, et s'il y a un personnage dans l'histoire qui a un gros défaut ou qui embête les autres, on peut être sûrs que ça va être lui le méchant ou celui qui va mourir à la fin.
Que je lise n'importe quel roman de n'importe quel auteur, j'aime être surprise, et sentir que l'auteur arrive à manipuler mes sentiments envers ses personnages. Là c'est quand même très convenu dans les Mary Higgins Clark, encore une fois, un peu à la manière des Danielle Steel. A côté de ça, cet auteur est vraiment très agréable à lire : un bon suspens à chaque fois, et un style fluide et facile ; il ne faut pas lui enlever ça.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Vendredi 13 novembre 2009 à 13:59
Commentaires
Par Anarion le Vendredi 13 novembre 2009 à 14:01
Mon tout premier MHC était "un cri dans la nuit". J'étais très jeune. Je trouvais ça effrayant !
Par Mercredi 24 février 2010 à 16:11
le J'ai pris un réel plaisir à lire ce livre. Une fois commencé, on ne veut plus s'arrêter. Le suspense est tel que l'on doit attendre la fin pour savoir qui est le (la) meurtrier(e).
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