Book-Emissaire

Une vie sans livres ne serait pas vivable...

Jeudi 13 octobre 2011 à 15:37

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/souffle.gifGenre : Roman policier réel


Résumé : "S'il m'arrive malheur, veille à ce qu'on ouvre une enquête, et promets-moi que tu demanderas à Ann Rule de raconter mon histoire."
Telle est l'étrange supplique qu'adresse Sheila à sa sœur, quelque temps après son divorce. Dix ans plus tard, on retrouve au bord de sa piscine son corps gisant dans une mare de sang. Autour d'elle, les traces de pas de ses quatre bambins. Sheila Blackthorne avait pourtant refait sa vie, protégé son anonymat, construit une nouvelle famille, mais elle sentait, depuis toujours, planer une ombre au-dessus de son bonheur. Celle d'un homme qui s'était juré de la harceler sans relâche.


Mon avis : Ce roman d'Ann Rule est différent des autres que j'ai lus pour une simple et bonne raison : ici, il n'y a qu'une seule victime. Nous n'avons pas affaire à un tueur en série, ni à quelqu'un connu pour ses meurtres atroces.
L'histoire d'Allen et de Sheila est un cas isolé, un drame qui commence comme une banale histoire d'amour qui finit en divorce et où les deux parents se disputent la garde de leurs enfants. Une affaire tellement courante et banale, en somme !
Seulement Allen n'est pas un homme banal. Arrogant, sûr de lui, prétentieux, machiavélique, avide de pouvoir, il n'aura de cesse de faire souffrir Sheila, de lui gâcher la vie, d'avoir absolument le dessus sur elle. Lorsqu'Allen devient millionnaire, tout s'accélère. Il a des dizaines de personnes pour lui lécher les bottes et faire ses quatre volontés, jusqu'à cette idée meurtrière...
Quant à Sheila, pourtant bien entourée d'amis, de sa famille, d'avocats, de ses enfants, puis de son nouveau mari, elle ne fera que chercher, toute sa vie, à fuir Allen, à le contrer, à protéger ses enfants, à sauver sa peau, à obtenir gain de cause.
Le temps qu'il a fallu pour qu'Allen soit arrêté est inadmissible. Pourtant, et encore une fois grâce à Ann Rule, on se rend bien compte que la police a fait son maximum et n'a jamais cessé de chercher les preuves incriminant l'ex-mari de Sheila.
La fin est immensément triste, mais bien sûr, mais on la connaissait en commençant le livre...
Petit détail à l'attention des traducteurs et des éditeurs : pourquoi dire en quatrième de couverture que le corps de Sheila est retrouvé au bord de la piscine alors qu'il n'a jamais bougé de la cuisine, et que la piscine n'est même pas mentionnée au moment de la découverte du cadavre ?? Et ce n'est qu'un détail ! Personne ne relit les scripts avant qu'ils soient envoyés à l'imprimeur ? Embauchez du monde, bon sang, mais épargnez-nous ces fautes grotesques !

Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast