Book-Emissaire

Une vie sans livres ne serait pas vivable...

Vendredi 6 avril 2012 à 18:24

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/9782020847469.jpgGenre : Conte moderne


Résumé-Critique : Alain Mabanckou revisite en profondeur un certain nombre de lieux fondateurs de la littérature et de la culture africaines, avec amour, humour et dérision. Parodiant librement une légende populaire selon laquelle chaque être humain possède son double animal, il nous livre dans ce récit l'histoire d'un étonnant porc-épic, chargé par son alterego humain, un certain Kibandi, d'accomplir à l'aide de ses redoutables piquants toute une série de meurtres rocambolesques. Malheur aux villageois qui se retrouvent sur la route de Kibandi, car son ami porc-épic est prêt à tout pour satisfaire la folie sanguinaire de son " maître " ! En détournant avec brio et malice les codes narratifs de la fable, Alain Mabanckou renouvelle les formes traditionnelles du conte africain dans un récit truculent et picaresque où se retrouvent l'art de l'ironie et la verve inventive qui font de lui une des voix majeures de la littérature francophone actuelle.


Mon avis : Je vous ai mis ci-dessus un résumé qui est en fait plutôt une critique (trouvée sur amazon), puisque moi je serai dans l'incapacité de vous en fournir une. En effet, je n'ai pas pu lire plus de 15 pages de ce roman indescriptible.
Ceux qui me suivent savent que je finis toujours les livres que je commence, mais là, c'était trop, je déprimais rien que de voir ce qu'il me restait à lire.
Faut quand même que je vous dise un peu ce qui m'a déplu à ce point.
Déjà, vous êtes dans la peau d'un porc-épic. Super. Et cet animal pense à plein de choses, oui oui, il vous raconte d'anciennes légendes africaines. Sauf qu'il ne vous les explique pas, il vous les cite et démerdez-vous avec ça, donc on n'apprend que dalle au final, on reste sur notre faim, et on ne comprend rien.
Ensuite (et j'aurais dû commencer par là parce que c'est le pire pour moi), la construction. Ou plutôt l'absence de construction. Dans ce roman, il n'y aucune majuscule (sauf pour Dieu) et aucun point. Donc chaque chapitre est une seule et même phrase. Impossible de reprendre son souffle, difficultés de compréhension.. bref une véritable horreur. J'ai été obligée d'inventer des points dans ma tête pour comprendre ce que je lisais. Moi qui suis une inconditionnelle de la langue française, de l'orthographe et de la grammaire, j'avais les cheveux hérissés sur la tête pendant les quinze malheureuses pages que j'ai eu le courage de lire.
Bref, une catastrophe pour moi, et un échec quelque part, parce que je suis énervée de ne pas avoir pu finir un livre pour la première fois de ma vie.
Quand je pense que ce bouquin a eu le prix Renaudot en 2006, je suis franchement atterrée. Si on commence comme ça, on va finir par donner le Goncourt à une pétasse qui aura eu l'idée d'écrire son journal intime en SMS !

Par TiffanyGuibert le Jeudi 26 janvier 2017 à 10:30
Merci beaucoup pour ton ecrit, je pense avoir beaucoup appris
Par Victoria Bichon le Mardi 14 mars 2017 à 7:48
Tu fais du job super!
 

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