Genre : Roman d'amour - FantastiqueRésumé : Quelques jours avant son mariage, Julia reçoit un coup de fil du secrétaire particulier de son père. Comme elle l'avait pressenti, Anthony Walsh - un homme d'affaires brillant, mais un père distant - ne pourra pas assister à la cérémonie. Mais pour une fois, il a une excuse irréprochable : il est mort. Julia ne peut s'empêcher de voir l'aspect tragi-comique de la situation. Son père a toujours eu un don très particulier pour apparaître soudainement et faire basculer le cours de sa vie. D'une seconde à l'autre, ses projets de mariage se transforment en plans de funérailles. Mais le lendemain de l'enterrement, Julia découvre que son père lui réserve encore une surprise...
Mon avis : J'avais complètement abandonné l'idée de lire Marc Levy depuis "Où es-tu ?" tellement j'avais trouvé ce roman catastrophique. Et voilà que je me laisse avoir par le résumé de celui-ci..!
Il y a beaucoup de choses très "cliché" dans ce roman : le meilleur ami homosexuel marrant, la fille de riches qui va se marier avec un homme beau et génial... Bref, ça commençait assez mal ! Puis le père meurt. Puis le père revient !
Eh si, il ressuscite, je vous jure ! Cette scène est d'un ridicule à mourir de rire, je n'aurais jamais osé écrire un truc pareil. Mais bon.
Une fois passée la surprise de la "statue vivante", je reconnais que le reste du bouquin n'était pas trop mal. Si on exclut le fait qu'on est censés lire un roman sur les retrouvailles père-fille et qu'on finit par assister à la recherche d'un amour de jeunesse perdu ! Oui oui, on se sent un peu bernés sur les bords !
Toute la partie descriptive de l'amourette de Julia sur fond de destruction du mur de Berlin m'a gonflée au plus haut point. J'aurais bien sauté le chapitre si je n'avais pas eu peur de louper un truc important pour la suite !
Ce qui sauve le roman à mes yeux ? La personnalité très agréable de Julia, et l'espèce de course contre la montre qui se joue dans les derniers chapitres pour retrouver "l'amour perdu", qui tient bien en haleine jusqu'à la fin.
Bref, pas assez de bonnes choses pour le conseiller. Dommage, car l'idée était très bonne.