Genre : Thriller - HorreurRésumé : Jack Hunter a longtemps été un bon époux et un père idéal. Un homme bien sous tous rapports, hormis cette petite manie secrète et discutable : le meurtre violent de prostituées. Aussi son fils Edward ne s'attendait-il pas à ce que la police vienne un jour frapper à la porte de leur maison si tranquille pour arrêter le premier serial killer de l'histoire de Christchurch, Nouvelle-Zélande. Vingt ans plus tard, Edward est à son tour devenu un citoyen modèle. Comptable sans histoire dans un cabinet d'avocats de la ville, il a tout fait pour oublier et faire oublier ses sombres origines. Mais le jour où sa femme est sauvagement assassinée, c'est vers son père, toujours derrière les barreaux, qu'il va se tourner pour prendre conseil. Pourra-t-il faire autrement que de marcher sur ses traces ? L'instinct de tueur est-il vraiment héréditaire ? Autant de questions qu'Edward va devoir affronter durant une folle semaine qui verra sa vie bien rangée basculer dans l'horreur.
Mon avis : J'avais déjà lu "Un Employé modèle", premier roman de cet auteur, et je l'avais adoré. C'est donc tout naturellement que je me suis jetée sur celui-ci !
Le style est toujours aussi fluide et facile et agréable, et c'est déjà un plaisir. L'histoire est quant à elle aussi prenante et terrifiante que la première ! Paul Cleave a le chic pour nous effrayer assez pour qu'on ait peur d'aller se coucher après avoir lu quelques chapitres, mais en même temps, on n'arrive plus à lâcher son roman, captivés par la personnalité complexe et profonde d'Edward Hunter. Le meurtre de sa femme est très réaliste et tellement horrible qu'il a failli m'arracher des larmes, et on assiste ensuite à sa longue descente en enfer, accompagné d'un commissaire de police génial et de son père tueur en série.
Beaucoup de scènes très violentes dans les romans de Paul Cleave, mais c'est ce qui nous aide à voir le Mal en ses personnages principaux, ce qui nous aide aussi à nous différencier d'eux.
La fin est triste, énigmatique mais très claire ensuite, et un peu injuste.