Genre : Roman
Résumé : Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme… Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l’audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l’horreur dénoncée.
Etudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé. Le premier sévice étant la perte de son nom, partant de son identité. Zdena, chômeuse devenue la kapo Zdena, découvre en Pannonique son double inversé et se met à l’aimer éperdument. Le bien et le mal en couple fatal, la victime et le bourreau, la belle et la bête aussi. Quand les organisateurs du jeu, pour stimuler encore l’audience, décident de faire voter le public pour désigner les prisonniers à abattre, un tollé médiatique s’élève mais personne ne s’abstient de voter et Pannonique joue sa vie…
Mon avis : Je me réjouissais de lire ce roman, parce que j'en avais lu de très bonnes critiques et que l'histoire m'inspirait bien. Mais j'ai été vraiment déçue.
Ce qui me semblait le principal problème, à savoir la curiosité morbide des téléspectateurs, est pour moi à peine survolé : à peine deux ou trois remarques pour dire que plus c'est scandaleux et plus l'audimat grimpe. Oui, merci, on s'en doutait.
Le semblant d'histoire d'amour entre les deux héroïnes est pathétique et inutile. Ou alors il y a un message ou une morale caché que je n'ai pas compris...
L'idée est vraiment géniale, vraiment, mais tellement mal travaillée que j'en sors réellement très déçue !
Les personnages ne m'ont fait aucun effet, ni la vieille, ni les enfants, ni cette Pannonique si adulée.
Et puis à côté de ça, les prénoms des héros d'Amélie Nothomb commencent à me fatigue. C'est original, mignon et tout ce qu'on veut au début, mais à la longue, c'est lourd.
Book-Emissaire
Une vie sans livres ne serait pas vivable...
Jeudi 26 mai 2011 à 18:28
Jeudi 26 mai 2011 à 17:35
Genre : Roman autobiographique
Résumé : Les habitants de Vanuatu, eux, n’ont jamais eu faim. Ils ne connaissent pas les sentiments que la faim engendre car tout est à leur disposition, et de ce fait, deviennent fats et mous.
Amélie, elle qui vit en permanent état de « surfaim », essaie par tous les moyens de combler le vide qui la caractérise. Elle s’enivre les yeux par les beautés du monde, les collines autour de son jardin japonais, la beauté de sa sœur, le cœur par les câlins de sa nounou, les sens par l’ivresse d’une course folle, ou une plongée mentale dans le vide, ou tout simplement elle se remplit le corps d’eau, par la potomanie.
Amélie est passionnée par la faim et celle-ci domine sa vie, saura-t-elle sortir de sa servitude, ou celle-ci la conduira-t-elle vers l'anorexie ?
Mon avis : Après une très longue pause, je reprends là où je l'avais laissé mon objectif de lire tous les romans d'Amélie Nothomb dans leur ordre de parution.
Jusqu'à maintenant, il n'y avait pas eu un seul bouquin que je n'ai franchement pas aimé. Il faut un début à tout...
En effet, je me suis ennuyée ferme en lisant ce roman qui, a priori, est complètement autobiographique. Lire les petites fixations personnelles d'une gamine de sept ans, ses phobies, ses petits problèmes..etc ne me passionne pas du tout. C'est typiquement le genre de bouquins que seul quelqu'un de déjà très connu peut publier, parce qu'il faut bien le reconnaître, s'il ne s'agissait pas de la star Amélie Nothomb, on n'en aurait strictement rien à faire de son espèce de journal intime de gamine.
Pour moi, rien d'intéressant ni de captivant. Son histoire sur le Vanuatu m'a ennuyée dès le départ, et j'ai même des doutes quant à la véracité de cette histoire d'ailleurs.
J'aurai au moins appris ce qu'est la potomanie, c'est déjà ça, mais heureusement que le roman est court !
Résumé : Les habitants de Vanuatu, eux, n’ont jamais eu faim. Ils ne connaissent pas les sentiments que la faim engendre car tout est à leur disposition, et de ce fait, deviennent fats et mous.
Amélie, elle qui vit en permanent état de « surfaim », essaie par tous les moyens de combler le vide qui la caractérise. Elle s’enivre les yeux par les beautés du monde, les collines autour de son jardin japonais, la beauté de sa sœur, le cœur par les câlins de sa nounou, les sens par l’ivresse d’une course folle, ou une plongée mentale dans le vide, ou tout simplement elle se remplit le corps d’eau, par la potomanie.
Amélie est passionnée par la faim et celle-ci domine sa vie, saura-t-elle sortir de sa servitude, ou celle-ci la conduira-t-elle vers l'anorexie ?
Mon avis : Après une très longue pause, je reprends là où je l'avais laissé mon objectif de lire tous les romans d'Amélie Nothomb dans leur ordre de parution.
Jusqu'à maintenant, il n'y avait pas eu un seul bouquin que je n'ai franchement pas aimé. Il faut un début à tout...
En effet, je me suis ennuyée ferme en lisant ce roman qui, a priori, est complètement autobiographique. Lire les petites fixations personnelles d'une gamine de sept ans, ses phobies, ses petits problèmes..etc ne me passionne pas du tout. C'est typiquement le genre de bouquins que seul quelqu'un de déjà très connu peut publier, parce qu'il faut bien le reconnaître, s'il ne s'agissait pas de la star Amélie Nothomb, on n'en aurait strictement rien à faire de son espèce de journal intime de gamine.
Pour moi, rien d'intéressant ni de captivant. Son histoire sur le Vanuatu m'a ennuyée dès le départ, et j'ai même des doutes quant à la véracité de cette histoire d'ailleurs.
J'aurai au moins appris ce qu'est la potomanie, c'est déjà ça, mais heureusement que le roman est court !
Jeudi 26 mai 2011 à 17:19
Genre : Roman d'amour épistolaire - Suite de "Quand souffle le vent du Nord"
Résumé : Léo est parti, aucun signe de vie depuis des mois... A chacun de ses mails, Emmi reçoit invariablement la même réponse : l'adresse mail a été modifiée, le destinataire ne peut plus recevoir de mail sur cette boite. Jusqu'au jour où après plusieurs réponses automatiques, Emmi reçoit un mail de Léo, aussi bref qu'inattendu : il est de retour de Boston. Après l'échec de leur "premier et dernier rendez-vous", leur relation virtuelle avait pris fin de façon brutale, Léo a fui, pour épargner le mariage d'Emmi, pour préserver cette expérience intime et unique qui les bouleversait tous les deux. Que faire maintenant ? Emmi a repris le cours de sa vie avec Bernhard dans l'ignorance de sa part de responsabilités dans le départ de Léo... Quant à Léo, il a démarré une relation avec une certaine Pamela qui s'apprête à venir partager sa vie et son appartement. En rester là serait la plus sage des décisions... oui, mais... Emmi exprime un dernier voeu : se rencontrer enfin, juste une heure, se voir, se sentir, se toucher, juste une fois, une seule, offrir à leur histoire un "digne épilogue"...
Mon avis : Je me suis littéralement jetée sur ce bouquin sans même lire la quatrième de couverture ! Enfin presque, disons que j'ai juste vu les prénoms des deux héros pour être sûre que c'était bien la suite.
J'avais a-do-ré ce roman épistolaire sous forme de mails "Quand souffle le vent du Nord", mais j'avais été tellement frustrée par la fin !! J'avais mis plusieurs jours à m'en remettre, ne cessant d'imaginer toutes les fins mieux que celles-ci qu'il aurait été possible de faire.
Mon souhait a été exaucé : voilà la suite de la magnifique histoire d'Emmi et de Leo. Toujours le même principe : des mails échangés, et uniquement cela. Et c'est un réel bonheur, parce qu'on est littéralement suspendus à leurs doigts qui courent sur le clavier, on est emportés par ce tourbillon d'amour, de culpabilité, de regrets, de désir, de frustration... J'avais envie de leur hurler des conseils à travers les pages !!
Ce qui me fait le plus plaisir, c'est cette fin, ce dernier petit chapitre de rien du tout, cet ultime échange si intime, si plein de petites habitudes et de complicité, que j'en aurais presque versé une larme...
Résumé : Léo est parti, aucun signe de vie depuis des mois... A chacun de ses mails, Emmi reçoit invariablement la même réponse : l'adresse mail a été modifiée, le destinataire ne peut plus recevoir de mail sur cette boite. Jusqu'au jour où après plusieurs réponses automatiques, Emmi reçoit un mail de Léo, aussi bref qu'inattendu : il est de retour de Boston. Après l'échec de leur "premier et dernier rendez-vous", leur relation virtuelle avait pris fin de façon brutale, Léo a fui, pour épargner le mariage d'Emmi, pour préserver cette expérience intime et unique qui les bouleversait tous les deux. Que faire maintenant ? Emmi a repris le cours de sa vie avec Bernhard dans l'ignorance de sa part de responsabilités dans le départ de Léo... Quant à Léo, il a démarré une relation avec une certaine Pamela qui s'apprête à venir partager sa vie et son appartement. En rester là serait la plus sage des décisions... oui, mais... Emmi exprime un dernier voeu : se rencontrer enfin, juste une heure, se voir, se sentir, se toucher, juste une fois, une seule, offrir à leur histoire un "digne épilogue"...
Mon avis : Je me suis littéralement jetée sur ce bouquin sans même lire la quatrième de couverture ! Enfin presque, disons que j'ai juste vu les prénoms des deux héros pour être sûre que c'était bien la suite.
J'avais a-do-ré ce roman épistolaire sous forme de mails "Quand souffle le vent du Nord", mais j'avais été tellement frustrée par la fin !! J'avais mis plusieurs jours à m'en remettre, ne cessant d'imaginer toutes les fins mieux que celles-ci qu'il aurait été possible de faire.
Mon souhait a été exaucé : voilà la suite de la magnifique histoire d'Emmi et de Leo. Toujours le même principe : des mails échangés, et uniquement cela. Et c'est un réel bonheur, parce qu'on est littéralement suspendus à leurs doigts qui courent sur le clavier, on est emportés par ce tourbillon d'amour, de culpabilité, de regrets, de désir, de frustration... J'avais envie de leur hurler des conseils à travers les pages !!
Ce qui me fait le plus plaisir, c'est cette fin, ce dernier petit chapitre de rien du tout, cet ultime échange si intime, si plein de petites habitudes et de complicité, que j'en aurais presque versé une larme...
Jeudi 26 mai 2011 à 16:36
Genre : Roman d'amour - Fantastique
Comme pour Twilight, pas de résumé, et une critique très rapide, puisque je l'avais déjà faite au début de ce blog.
Encore une relecture qui m'a procuré beaucoup de plaisir. J'aime les personnages, les décors, l'ambiance futuriste, et les relations entre personnages.
Ceux qui ne l'ont pas lu, arrêtez-vous là, je vais dévoiler la fin !
Lors de ma première lecture, j'avais juste été heureuse que Gaby ne meure pas et qu'ils lui donnent un nouveau corps. Alors que là, j'ai vu ça différemment. Je me suis dit que même si c'est toujours la même âme, elle a un corps totalement différent, et ce n'est donc plus tout à fait la même personne. Sans compter que l'ancienne âme du corps transmet un peu de ses expériences et donc de son caractère à la nouvelle. Est-ce que Ian peut toujours aimer Gaby dans ces conditions ? Dans le cas présent, oui, parce que c'est un roman (de Stephenie Meyer qui plus est), et que ça doit finir "bien". Mais je me suis interrogée : est-ce que si on changeait totalement le physique de mon homme, je l'aimerais toujours pareil ?
Comme pour Twilight, pas de résumé, et une critique très rapide, puisque je l'avais déjà faite au début de ce blog.
Encore une relecture qui m'a procuré beaucoup de plaisir. J'aime les personnages, les décors, l'ambiance futuriste, et les relations entre personnages.
Ceux qui ne l'ont pas lu, arrêtez-vous là, je vais dévoiler la fin !
Lors de ma première lecture, j'avais juste été heureuse que Gaby ne meure pas et qu'ils lui donnent un nouveau corps. Alors que là, j'ai vu ça différemment. Je me suis dit que même si c'est toujours la même âme, elle a un corps totalement différent, et ce n'est donc plus tout à fait la même personne. Sans compter que l'ancienne âme du corps transmet un peu de ses expériences et donc de son caractère à la nouvelle. Est-ce que Ian peut toujours aimer Gaby dans ces conditions ? Dans le cas présent, oui, parce que c'est un roman (de Stephenie Meyer qui plus est), et que ça doit finir "bien". Mais je me suis interrogée : est-ce que si on changeait totalement le physique de mon homme, je l'aimerais toujours pareil ?
Mardi 3 mai 2011 à 18:17
Genre : Horreur
Résumé : La famille Creed (Louis, médecin, sa femme Rachel, Eillie leur fille, le bébé Gage et leur chat) viennent emménager dans la petite ville de Ludlow, dans une grande maison ancienne. Louis fait la connaissance du vieux Jud Crandall, son voisin d’en face, qui lui montre le quartier et particulièrement un petit cimetière aux animaux avec sa pancarte mal orthographiée créé par les enfants de la ville. Un jour, le chat se fait écraser. Creed décide de l’enterrer avant que les enfants ne découvrent le désastre, et demande de l’aide à Jud. Pendant qu’ils enterrent le chat, le vieil homme lui raconte à demi-mots une légende qui court sur ce cimetière.
Mon avis : Je n'ai jamais été très fan de Stephen King, je ne saurais trop dire pourquoi. Son style ne m'accroche pas vraiment, je ne me sens pas impatiente de reprendre ses romans comme ça me le fait avec les livres que j'apprécie. Cela dit, quand j'ai le nez dedans, je ne peux pas non plus dire que ça me déplaît réellement. Un auteur étrange aux romans étranges qui suscite des réactions étranges, donc.
Me voilà donc plongée dans un Stephen King pour la deuxième fois de ma vie, et comme je ne connaissais pas du tout Simetierre, j'ai voulu tenter, ne serait-ce que pour l'avoir lu, comme tout le monde ou presque.
Mon Dieu, quelle ambiance glauque ! Oui, d'accord, je m'en doutais un peu, mais là, c'est quand même un sujet un peu tabou et traité de façon à choquer, c'est clair. C'est un livre d'horreur, je sais, et puis ce n'est pas pire en surface que n'importe quel filme de zombies, mais je trouve que ça laisse une impression bien pire que cela.
Cette famille, ça pourrait être notre famille, notre petit frère, notre chat... Et c'est tellement horrible.
Je ne saurais vous dire si j'ai aimé ce roman ou pas. Je lui reconnais un bon nombre de qualités, et je dirais que l'auteur a un sacré talent, mais ça ne me donne pas très envie d'en relire un à vrai dire.
Et surtout, surtout, que personne ne me mette jamais le film devant les yeux. J'avais déjà le coeur au bord des lèvres chaque fois qu'il parlait du chat dans le bouquin, donc voir les images serait au-dessus de mes forces !
Résumé : La famille Creed (Louis, médecin, sa femme Rachel, Eillie leur fille, le bébé Gage et leur chat) viennent emménager dans la petite ville de Ludlow, dans une grande maison ancienne. Louis fait la connaissance du vieux Jud Crandall, son voisin d’en face, qui lui montre le quartier et particulièrement un petit cimetière aux animaux avec sa pancarte mal orthographiée créé par les enfants de la ville. Un jour, le chat se fait écraser. Creed décide de l’enterrer avant que les enfants ne découvrent le désastre, et demande de l’aide à Jud. Pendant qu’ils enterrent le chat, le vieil homme lui raconte à demi-mots une légende qui court sur ce cimetière.
Mon avis : Je n'ai jamais été très fan de Stephen King, je ne saurais trop dire pourquoi. Son style ne m'accroche pas vraiment, je ne me sens pas impatiente de reprendre ses romans comme ça me le fait avec les livres que j'apprécie. Cela dit, quand j'ai le nez dedans, je ne peux pas non plus dire que ça me déplaît réellement. Un auteur étrange aux romans étranges qui suscite des réactions étranges, donc.
Me voilà donc plongée dans un Stephen King pour la deuxième fois de ma vie, et comme je ne connaissais pas du tout Simetierre, j'ai voulu tenter, ne serait-ce que pour l'avoir lu, comme tout le monde ou presque.
Mon Dieu, quelle ambiance glauque ! Oui, d'accord, je m'en doutais un peu, mais là, c'est quand même un sujet un peu tabou et traité de façon à choquer, c'est clair. C'est un livre d'horreur, je sais, et puis ce n'est pas pire en surface que n'importe quel filme de zombies, mais je trouve que ça laisse une impression bien pire que cela.
Cette famille, ça pourrait être notre famille, notre petit frère, notre chat... Et c'est tellement horrible.
Je ne saurais vous dire si j'ai aimé ce roman ou pas. Je lui reconnais un bon nombre de qualités, et je dirais que l'auteur a un sacré talent, mais ça ne me donne pas très envie d'en relire un à vrai dire.
Et surtout, surtout, que personne ne me mette jamais le film devant les yeux. J'avais déjà le coeur au bord des lèvres chaque fois qu'il parlait du chat dans le bouquin, donc voir les images serait au-dessus de mes forces !