Book-Emissaire

Une vie sans livres ne serait pas vivable...

Mardi 10 avril 2012 à 18:45

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/73928227.gifGenre : Drame.


Résumé : Margot Delacroix est morte depuis peu lorsqu’elle se trouve réincarnée en tant qu’ange gardien. Désormais appelée Ruth, elle est chargée de veiller sur elle-même, enfin sur Margot, qui reprend dès le début la vie que Ruth vient de quitter. Pour ce faire, elle sera devra s’en tenir aux quatre champs d’action des anges gardiens : observer, protéger, consigner et aimer. Ruth peut influer sur les choix de Margot, mais doit toujours respecter les limites du libre arbitre. La vie de Margot, qui se déroule voire se répète, est difficile, parsemée de mauvaises décisions. Heureusement, Ruth est toujours prête à voler à son secours, lui soufflant des suggestions qui seront tantôt suivies, tantôt ignorées. Ruth a surtout envie de comprendre ce que son fils – ou plutôt, le fils de Margot – a fait pour se retrouver en prison pour meurtre. Elle y voit l’occasion de s’impliquer au maximum, mais à grand frais…


Mon avis : Encore une déception avec ce roman. D'après la couverture et le résumé, je m'attendais à un roman léger avec une fin heureuse, limite un truc sympa pour adolescentes. Et bien pas du tout du tout ! C'est glauque, sombre, monotone, triste et désespérant. Oui, ça peut avoir son charme aussi, mais je ne m'attendais pas à ça, et je n'étais pas partie pour lire ce genre de roman, donc j'ai été déçue.
Le roman est d'assez bonne qualité : style agréable, histoire inventive et bien imaginée. Mais je suis déçue (oui je sais, vous aviez compris).

Mardi 10 avril 2012 à 18:25

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/9782253127734.jpgGenre : Thriller - Comédie


Résumé : Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoires. Comment imaginer ce qui l'attend dans le charmant appartement où elle vient d'emménager ? À l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi... Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité ?


Mon avis : J'ai été un peu déçue de cette lecture, mais uniquement de la tournure que prennent les évènements à la fin du roman.
J'étais très emballée en le commençant, j'ai adoré le style de l'auteur et surtout Colombe, notre héroïne. J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à la suivre dans son boulot, dans son train-train quotidien, à assister à sa transformation et à ses crises d'hystérie à cause de son voisin. J'ai ri aux situations cocasses quand personne ne la croit, je me suis aussi reconnue en elle pour certaines choses.
Le style est léger mais arrive à faire monter une tension psychologique assez intense, digne d'un thriller.
Et c'est là que j'ai été déçue. Pourquoi aller si loin ? Pourquoi inventer un dénouement aussi tordu, compliqué et exagéré ? J'aurais tellement voulu lire une fin plus réaliste, pour continuer à m'imaginer à la place de ma copine Colombe ! Et voilà que je passe d'une géniale histoire de voisinage angoissante à une fin digne d'un thriller américain à gros budget ! Je ne voyais pas ça comme ça, je ne m'y attendais pas, mais malheureusement je n'ai pas été surprise dans le bon sens. Vraiment dommage.

Mardi 10 avril 2012 à 18:15

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/9782253025481FS.gifGenre : Roman policier.


Résumé : Ronald Thompson doit mourir sur la chaise électrique. Témoin terrorisé, le petit Neil a affirmé, au cours du procès, le reconnaître comme le meurtrier de sa mère. Mais Ronald a toujours clamé son innocence. À quelques heures de la sentence, l'enfant est enlevé avec une jeune journaliste amie de son père, par un déséquilibré qui se fait appeler Renard. Il les séquestre dans la gare centrale de New York. Le kidnappeur menace de faire sauter une bombe au moment précis où le condamné sera exécuté. Existe-t-il un lien entre ces deux terribles faits divers ? Un innocent va-t-il payer pour le crime d'un autre ? Une course contre la montre s'est engagée...


Mon avis : Moi qui suis une fan de la reine du polar, je n'avais jamais lu ce qui est certainement son roman le plus connu, celui qui l'a fait connaître et pour lequel elle a reçu le Grand Prix de Littérature Policière en 1980.
Et je comprends pourquoi elle a reçu ce prix ! Ce roman policier est un chef d'oeuvre dans son genre. Tout y est savamment mélangé pour vous empêcher de lâcher le livre avant la dernière page : enlèvement, meurtrier sanguinaire sans scrupules, courses-poursuites, compte à rebours, enquête policière minutieuse et complexe...
Bref, un bon polar bien ficelé que vous n'aurez plus envie de lâcher.

Mardi 10 avril 2012 à 17:59

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/9782709636384.jpgGenre : Récit autobiographique.


Résumé : Le 2 mars 1998, la jeune Natascha Kampusch va pour la première fois à l’école à pied. Elle est enlevée sur la route par Wolfgang Priklopil, un ingénieur électricien d’une trentaine d’années. Elle réussira à s’échapper après 3096 jours. 
Voici le récit de cette captivité terrible : pendant deux ans, elle restera enfermée dans une pièce de 5 mètres carrés, la plupart du temps dans le noir et pendant les six années suivantes elle sera son esclave domestique. 
Sous le joug de la violence et surtout d’un terrible harcèlement psychique de son agresseur, elle réussira à résister à sa séquestration et à s’enfuir.



Mon avis : Ce n'est pas trop mon genre de lire ce type de récit effroyable et glauque, surtout s'il est réel, mais je me souviens avoir été intriguée par le regard sévère et doux à la fois de cette adolescente échappée de l'enfer quand elle est passée à la télé. Je ne m'étais pas vraiment renseignée sur elle, et je n'avais pas non plus regardé les nombreuses émissions sur son cas, mais j'ai eu très envie de lire sa version et son ressenti après toutes ces années.
Comme on pouvait s'y attendre, ce livre fait froid dans le dos. Mais contrairement à beaucoup d'autres témoignages, ce sont les faits qui font froid dans le dos, et non la façon dont ils sont racontés, voire romancés. C'est pour ça qu'habituellement je ne lis pas ce genre de bouquin, parce que je n'aime pas cette impression qu'on me fait rentrer dans une intimité trop intime, qu'on cherche à me faire pleurer. Je ne remets pas en cause l'horreur dont sont victimes les auteurs de ces livres, évidemment, mais je ne suis pas pour le déballage intégral de tous les détails.
Ici, c'est ce que j'ai apprécié : Natascha Kampusch reste sobre, ne rentre pas dans les détails, ne tombe jamais dans la pitié et le pathos. Elle raconte ce qu'elle a vécu, point à la ligne. Et si je devais parler d'elle, je ne la citerais pas comme la victime d'un psychopathe, mais comme une force de la nature incroyable.
Ce qu'elle a été capable de supporter moralement pendant tant d'années est indescriptible. Elle a su toujours garder à l'esprit que Priklopil était "le méchant" et que ce qu'il faisait était mal, pour se laisser une chance de fuir un jour. Elle n'a jamais plié sous les tortures psychiques, alors même que des adultes n'y ont pas résisté en temps de guerre.
Son choix de ne révéler à personne ce qu'il s'était physiquement passé entre elle et son ravisseur est selon moi un choix admirable et courageux. J'admire encore une fois cette réserve, cet instinct de protection dont elle fait preuve alors qu'il serait si facile, comme tant d'autres le font, de tomber dans le déballage médiatique et la dépression publique.
Ce livre est magnifiquement bien écrit, à mettre entre toutes les mains sans aucun problème, si des fois certains parents voulaient prouver à leurs enfants qu'il y a des gens dangereux à qui il ne faut pas parler.

Mardi 10 avril 2012 à 17:18

http://book-emissaire.cowblog.fr/images/9782020973373FS.gifGenre : Littérature francophone.


Résumé : Le héros de Black Bazar est un dandy africain de notre temps, amoureux des cols italiens et des chaussures Weston, qui découvre sa vocation d'écrivain au détour d'un chagrin d'amour. Naviguant entre complainte et dérision, il brosse avec truculence un tableau sans concession de la folie du monde qui l'entoure. Tour à tour burlesque et pathétique, son récit va prêter sa voix à toute une galerie de personnages étonnants, illustrant chacun à leur manière la misère et la grandeur de la condition humaine.


Mon avis : Ce roman, comme le précédent du même auteur, m'a été envoyé par France Loisirs dans le cadre de l'opération Top Lecteurs.
Comme vous pouvez le remarquer, contrairement à Mémoires de Porc-Epic, j'ai réussi à terminer celui-ci, et en plus je ne l'ai pas détesté. Ma critique ci-dessous est celle que j'ai faite pour France Loisirs, donc elle paraît un peu plus positive et enthousiaste que je ne le suis en réalité. Mais même si je ne relirais pas ce roman, ça ne m'empêche pas de lui reconnaître certaines qualités littéraires.

Ce roman est pour le moins original. On ne connaîtra pas le nom du héros, mais l’auteur nous laisse largement supposer que c’est lui, ce dandy congolais habillé de haute couture du chapeau aux chaussures. Le style est très convaincant : clair, concis, et poétique à la fois. Le ton est tour à tour cynique et naïf, et l’auteur arrive à nous passionner même sur les sujets qui ne nous intéressent pas trop. Le rythme est soutenu, acéré, parlé. On ne voit pas les pages défiler, et on traîne avec plaisir dans les rues de Paris avec notre héros. On se sent chez nous, dans notre quartier, avec nos voisins et amis. On ressent la chaleur et l’ambiance africaine dans toutes les pages, mais aussi la nostalgie du pays pour tous ces exilés qui ont fui leur terre natale. Ce roman est romanesque, actuel, politique et historique. Il concerne tout le monde. Ce roman français a beaucoup de choses à apporter à ses lecteurs. Il nous donne une autre vision des étrangers, des exilés et du racisme auquel ils doivent faire face au quotidien. Cette histoire est faite pour chacun de nous : Français pure souche qui ignorons totalement ce que ces gens subissent, expatriés qui se sentent perdus et mis à l’écart, ou tout simplement les personnes nées en France mais issus d’une famille noire ou Arabe et qui ne se sentent pas Français.

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